Главная страница «Первого сентября»Главная страница журнала «Французский язык»Содержание №17/2007

Univers du français

Victoria NIKOLAEVA , Ludmila SMETANINA

Passer le DELF Junior – en voilà une bonne idée !

Le 12 mai 2007 avec le soutien de l’ambassade de France, représentée par M. Thomas Laigle, à l’école n° 1251 de Moscou se sont tenues pour la deuxième fois les épreuves du DELF Junior (DELF Scolaire).

Depuis son ouverture en 1950, l’école n° 1251 est une école à dominante française. Les élèves y apprennent le français dès l’âge de 7 ans. Il s’agit pour eux non seulement de maîtriser la prononciation et d’assimiler le lexique et le grammaire, mais également d’acquérir des connaissances sur la culture et sur la civilisation.

Les élèves de l’école n° 1251 travaillent sous la direction d’une équipe de professionnels motivés, intéressés par les nouveautés linguistiques et didactiques du français.

C’est pourquoi les professeurs de français de cette école ont demandé par l’intermédiaire de l’ambassade de France qu’un centre d’examens du ministère de l’Éducation nationale français pour le DELF Junior soit créé dans leur établissement.

Afin de développer au mieux ce projet, l’administration de l’école a fait habiliter ses professeurs aux corrections des épreuves par le CEIP (Centre International d’Etudes Pédagogiques), informé les parents d’élèves et organisé des cours optionnels de préparation aux examens du DELF.

Cette année, pour la première fois, il y avait 219 candidats inscrits contre 70 l’année dernière. Cela montre l’intérêt croissant que suscitent ces examens auprès du public scolaire. Ainsi, des enfants de 8-9 ans qui se sont présentés à l’examen du DELF A1, des élèves des 7ème-8ème qui ont passé leur DELF A2, et des lycéens des dernières classes qui ont tenté leur chance au DELF B1.

La majorité des candidats venait de l’école n° 1251 (154 sur 219), mais il y avait tout de même des jeunes d’autres établissements scolaires : des lycées n° 1216, 1660, 1950 et du Centre culturel français de Moscou.

Le jury, composé uniquement de professeurs habilités, a travaillé dur, car il fallait non seulement évaluer les compétences linguistiques des candidats, mais aussi les aider à surmonter leur stress de l’épreuve.

Les examens n’étaient pas faciles, mais il suffisait de connaître leur contenu et d’avoir le niveau convenable pour pouvoir les passer sans difficultés particulières.

Les examens du DELF Junior sont composés de quatre parties : compréhension de l’oral, compréhension des écrits, production orale et production écrite.

Le contenu du matériel diffère d’un niveau à l’autre, c’est-à-dire que la complexité des documents n’est pas la même pour les apprenants qui ont fait seulement 120 heures de français et pour ceux qui l’étudient depuis plusieurs années.

La production consiste, suivant les niveaux, à écrire une carte postale ou à composer un essai sur un sujet de la vie quotidienne. à l’oral, il faut se présenter puis jouer un dialogue en interaction avec l’examinateur.

Faire passer ces épreuves fut une expérience inoubliable : voir d’abord ces petits s’efforcer de bien former la phrase, de prononcer sans faute un mot difficile ou d’essayer de composer un court dialogue avec un professeur qu’ils n’avaient jamais vu et passer ensuite aux adolescents s’exprimant avec aisance et donnant leurs opinions en se fondant sur une argumentation solide, tout cela fut merveilleux !

Comme l’a dit Nadejda Svichtcheva, professeur de français à l’école n° 1251 et membre du jury : « Les souvenirs que j’ai de ces examens sont un peu embrouillés, mais joyeux. Des mois de préparation avec mes élèves, leur émotion la veille des examens, et enfin le but atteint le 12 mai 2007. Pour moi, c’était ma toute première expérience en tant que membre du jury des examens du DELF Junior, mais elle a été couronnée de succès : dans les salles où se passaient les épreuves régnait une ambiance créatrice, le travail bien organisé de l’équipe de correcteurs et d’examinateurs, tout cela a produit une très bonne impression. »

Mais attention ! Tout le monde ne réussit pas ces examens du premier coup! Cette année, seuls 5 candidats sur 219 n’ont pu avoir la moyenne ! Il faut donc s’y préparer à l’avance !

Gouzel Davletbaeva, professeur de français à l’école n° 1251 et membre du jury, souligne : « J’ai fait partie d’un jury de DELF B1 et ai pu constater que les élèves qui avaient fréquenté les cours optionnels de préparation aux examens, mais dont le niveau était relativement faible, ont réussi mieux que ceux qui sont venus à l’examen un peu à l’improviste ! »

Pascale Vitorge, ancienne responsable des cours de français du Centre culturel français de Moscou est très enthousiaste : « Nous avons été très bien accueillis par le personnel de l’école. Puis, à notre tour, nous avons accueilli les candidats petits et grands avec enthousiasme ! Ensuite, nous nous sommes réunis pour corriger ensemble leur travail. Rendez-vous l’année prochaine avec plaisir ! »

Au mois de novembre 2007, l’ambassade de France projette d’organiser une nouvelle formation d’habilitation pour les professeurs du secondaire intéressés par ce projet. Ainsi que le remarque Elisabeth Teiri, enseignante de français au Centre culturel français de Moscou : « Si cette habilitation est obligatoire pour faire passer les épreuves du DELF et du DALF, elle permet surtout de mieux y préparer les élèves et étudiants. »

Si vous êtes partants, n’hésitez pas à nous contacter à l’adresse suivante : ec1251@rambler.ru (à l’attention de Smetanina Ludmila Vladimirovna).


Pour en savoir plus, consultez les sites suivants :
www.francomania.ru
www.ciep.fr
www.school1251.ru

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