Главная страница «Первого сентября»Главная страница журнала «Французский язык»Содержание №18/2007

Mon amie la langue française

Alla CHEÏNINA

Le français, ça vous chante ?

« Communiquer, ce n’est pas poser une question dont on connaît la réponse, mais au contraire poser une question parce qu’on manque d’information à ce sujet ou parce qu’on désire vérifier une hypothèse.

Communiquer, c’est dépasser la peur de faire des fautes, de ne pas comprendre et de ne pas être compris. C’est savoir anticiper, émettre des hypothèses. C’est associer à la parole toutes sortes de mimiques, de gestuelles, d’intonations pour lui donner du sens.

Il s’agit d’acquérir une langue pour s’en servir, c’est-à-dire pour accomplir des tâches, pour agir, pour convaincre. » (Colette Samson)

Êtes-vous d’accord avec cette définition de la communication ?

Acceptez-vous l’idée suivante ?

« Pour qu’il y ait une réelle situation de communication, il faut : « des interlocuteurs, des trous d’information, des buts à atteindre, un engagement personnel de la part des interlocuteurs et un message à transmettre. Les interlocuteurs ont des informations différentes, ils ont une tâche à résoudre en commun qui exige un échange mutuel de ces informations. » (J. L. Clark)

Au cas où a mes deux questions vous répondriez « oui », vous avez de la chance : le dossier ci-dessous est conçu pour vous. Au cas où vous auriez dit « non », lisez quand même ce dossier jusqu’au bout : il va vous sans doute motiver de réagir et de répondre par vos réflexions et vos suggestions.

Donner une vraie place à la chanson

À l’origine la chanson n’est pas faite pour être utilisée en classe. Sa fonction première est d’amuser, de distraire, de dénoncer, de raconter une histoire, de faire danser, etc. C’est sans doute pour cette raison que longtemps la chanson a été ignorée dans l’enseignement des langues vivantes. Elle a été considérée comme un genre trop frivole pour être étudié sérieusement.

La plupart des études parues en France concernent les poèmes mis en musique et surtout la chanson dite « poétique » des auteurs compositeurs – interprètes. On sépare la bonne chanson, celle des Brassens, Brel, Ferré, de la chanson commerciale, que l’on écarte et ne s’occupe que des textes que l’on affronte comme des textes poétiques, en ignorant le rapport entre musique, paroles et interprétation.

Pourtant, apprendre une langue, c’est aborder une autre manière de voir le monde, découvrir un univers culturel et linguistique différent de sa culture d’origine. Réduire l’apprentissage de la langue à l’assimilation de vocabulaire, de structures de phrases, de règles grammaticales et d’un contenu de civilisation préétabli, équivaut à enseigner… une langue morte…

Nous vous invitons d’envisager des exploitations moins immédiatement utilitaires. Car, selon nous, étudier la chanson française, c’est étudier l’histoire de la France, la culture et la civilisation de la France mais aussi c’est apprendre la langue française vivante qui sert à communiquer et qui permet à des personnes d’échanger des informations, de réagir, d’exprimer des désirs, des sentiments, des opinions. La chanson est un lien avec la culture de l’autre dans sa diversité. Elle a aussi une mission de plaisir, de divertissement… Le français n’est pas uniquement fait pour travailler, pour faire des exercices. On peut rire, danser, s’amuser, faire la fête, découvrir le plaisir d’apprendre… Mais aussi ne pas manquer l’occasion de faire appel au vécu des apprenants, à leur expérience, à leur point de vue.

Cela dit, la chanson est bien faite pour l’enseignement.

Comment faire pour intéresser l’élève ?
Stratégie de présentation

Comment donc profiter et faire profiter nos élèves ou étudiants de la chanson, tout en continuant à enseigner ce qu’on est censé enseigner ?

Une leçon dont l’objet est la chanson peut être construite de mille manières. Elle peut commencer par une écoute active et progressive, d’abord impressionniste, suivie d’activités de repérage et de classification des instruments, du thème, des personnages, des éléments sonores, ce qui permet d’aboutir à la compréhension d’un sens global, puis à celui des mots, des structures récurrentes et des expressions.

Pour aller plus loin, la chanson peut générer des activités d’expression écrite et orale autour de la thématique ou de l’histoire qu’elle contient. Elle peut aussi être un document comme un autre, et s’associer à d’autres supports autour d’un thème culturel ou civilisationnel. Elle peut terminer une leçon sur un point de grammaire ou un champ lexical. Elle peut même illustrer un débat thématique ou constituer le point de départ d’expériences théâtrales.

Le choix des chansons

La première chose à faire, c’est de commencer. Un premier pas, c’est de passer régulièrement une chanson pendant les deux ou trois minutes avant le commencement officiel de la classe. Ainsi vous ne prenez aucun temps sur le programme officiel prévu, et peut-être obligatoire.

Pour des chansons que l’on voudrait par la suite exploiter sur le plan linguistique ou culturel, il est évidemment souhaitable que les paroles soient d’une part bien énoncées, et d’autre part intelligibles. Il est important également de commencer par des chansons qui vont avoir de bonnes chances de plaire aux apprenants, d’abord par la musique et l’interprétation. On essaie d’éviter, au départ, des chansons qui risqueraient de provoquer un «blocage socio– culturel»

Comment donc l’éviter ? Il y a une vieille règle pédagogique : mélanger le connu et l’inconnu avant d’arriver à l’inconnu. Choisir donc au début des chanteurs dont la musique n’est pas trop éloignée de celles que les apprenants connaissent et apprécient déjà. Une fois le contact établi, les chansons difficiles ou moins facilement abordables passeront également.

Le goût personnel d’un prof joue un rôle important dans ses choix car il défendra mieux ce qu’il aime. Il y aura toutefois des surprises de temps à autre, où les apprenants n’apprécieront pas du tout telle ou telle chanson. Il faut reconnaître la part du goût personnel, du goût personnel qui se formera et s’élargira au fur et à mesure que l’apprenant se mettra davantage à l’écoute attentive de ces chansons venant d’ailleurs, portant en elles tout un monde. Ne nous décourageons donc pas si telle chanson que nous aimons ne passe pas; ce n’est peut-être pas définitif. Une fois le contact établi, les chansons difficiles ou moins facilement abordables passeront également.

Mais choisissons d’abord de sorte que les premières expériences soient presque sûrement positives. Un bon début va porter des fruits pour toute la suite, surtout sur le plan de la motivation des apprenants.

Quelques critères pour choisir une chanson :
– elle est proposée par un/des élève/s ;
– elle passe à la radio, elle a du succès ;
– elle plaît au professeur ;
– elle est à la mode ;
– elle surprend, elle est atypique ;
– le thème de la chanson correspond au thème abordé en cours ;
– il est possible de la chanter ensemble, de s’en servir pour danser, de l’utiliser pour un spectacle ;
– hit-parade (écouter en classe 6 titres. Une introduction de chaque titre pourra être faite par le professeur. Chaque participant donne une note personnelle aux titres : 5 points pour la chanson préférée, puis 4, 3, 2, 1, 0. On compte ensuite les points de chaque chanson. Faire le calcul de tous les points pour connaître le palmarès final.

Anticipation : Sensibilisation, remue-méninges, mise en route

Au départ, l’intérêt du document est seulement connu du professeur. L’objectif de cette étape est d’éveiller l’intérêt, la curiosité des apprenants.

Pour créer une motivation à découvrir, à écouter la chanson, le professeur place immédiatement les apprenants en situation active dès leur arrivée, fait parler ou agir le plus de participants possible et mobilise toutes les connaissances disponibles. Il s’agit de créer un lien entre les apprenants et la chanson qui va être présentée, d’anticiper le rendez-vous avec le document :
– Raconter en 50 mots une histoire en utilisant obligatoirement dans le texte tous les mots des titres suivants : (5-6 titres).
– Se servir des titres de chansons comme amorces, dans une conversation en chaîne ou comme point de départ d’un récit.
– Donner une phrase sur le thème de la chanson qui permet de déclencher une discussion et engage les élèves à exprimer leur opinion, leurs sentiments et leur expérience.
– Faire décrire des photographies (du chanteur, de la chanteuse) ou des dessins qui ont un rapport avec les thèmes de la chanson.
– Faire étudier un article de presse ou un extrait de roman qui a un rapport avec le thème de la chanson (par exemple, l’étude de la biographie).

Découverte de la chanson, la première écoute.
Exercices d’écoute

La chanson peut en premier lieu servir à des exercices d’écoute et de compréhension orale. Chaque chanson est un document authentique de langue et de culture qui offre une entrée dans la langue française et tout ce qu’elle véhicule : une façon d’être, de sentir, de se voir, de réagir au monde.

« Mais on comprend pas ! »

Ne pas comprendre à la première écoute d’une chanson, cela n’a rien de bien étonnant. Vous en avez sans doute l’expérience dans votre langue maternelle aussi, quelle qu’elle soit. Ce n’est pas une situation à éviter comme la peste, mais plutôt à exploiter ce manque de compréhension.

Si vous avez bien choisi les chansons, si la musique et la voix sont telles qu’elles accrochent l’oreille et la sensibilité, cela donne envie non seulement de les entendre, mais aussi de les écouter. Si la chanson a vraiment quelque chose à communiquer, ceux qui écoutent vont y être sensibles, même si c’est d’abord à un niveau émotionnel, et ils vont avoir envie de les comprendre.

La Première écoute laisse évoquer les premières impressions, mots-clés, sentiments, associations, les thèmes ou bien relever les mots entendus, identifier les instruments.

L’exercice le plus simple est l’écoute en commun d’une chanson, d’abord sans texte. On peut même demander aux apprenants de fermer les yeux et d’essayer de percevoir la chanson globalement, ainsi que de saisir de quoi il s’agit dans l’ensemble. Même quand les paroles ne sont pas comprises dans le détail, les apprenants peuvent déjà avoir une certaine idée du sujet, du ton, de l’émotion. Une communication peut avoir lieu qui ne dépend pas des seules paroles, mais qui donnera envie de comprendre ces paroles plus précisément.

Pour faciliter et guider cette écoute, il est possible de fournir quelques indications ou tâches précises à l’avance. L’écoute de la chanson peut être accompagnée de questions.

Une façon de le faire est de donner aux apprenants une «grille» d’écoute, leur demandant de – – repérer et de noter, par exemple, certains éléments linguistiques : les verbes au passé composé, ou les impératifs, ou les expressions de temps.
– questions sur le texte (cadre spatio-temporel, personnages, relations, thèmes).
– QCM – questions au choix multiples (il suffit de cocher) ;
– repérer des mots entendus ;
– rayer les intrus (la liste est fournie aux apprenants) ;
– donner un titre à la chanson.
La mise en commun de ces observations donne déjà une première impression. On peut demander, par exemple :
– Qui chante ? Un homme ? Une femme ? Jeune ou d’âge mûr ?
– Quel semble être le ton ? Triste, gai, mélancolique, agressif, violent, nostalgique, ironique ?
– À qui s’adresse la chanson ? À une personne spécifique ? À un groupe ? À chaque personne en tant que telle ?
– Est-ce que la chanson raconte une histoire ? Qu’est-ce qui se passe ? Quels sont les personnages ?
– Ecrire une phrase qui commence par les premiers mots de la chanson choisie.
– Voici une liste de mots, entourez les mots qui sont cités dans la chanson

Compréhension globale, la deuxième écoute

La deuxième écoute permet de relever des mots ayant trait à un sentiment : joie, tristesse, révolte… ; repérer et reconstituer le refrain…

Le professeur peut distribuer des mots ou phrases écrites sur une feuille ou un carton (les mots-clés ou les phrases du refrain).

On peut proposer de remplir les fiches, répondre aux questions plus détaillées, vérifier des hypothèses, faire la mise au point, vérifier avec les voisins.

Compléter le tableau proposé à l’aide des informations entendues.

Qui/ à qui/ comment//de quoi/ quand/dans quel but.

L’objectif est de rendre l’écoute consciente.

Par rapport à l’étape précédente, la chanson apparaît comme déjà connue, familière.

Textes à trous

Une autre sorte d’exercice se sert d’un texte à trous, c’est-à-dire un texte dont certains mots ont été éliminés. Ce texte est distribué pendant cette deuxième écoute de la chanson. Une troisième écoute permettra à chacun de rétablir le texte tel qu’il est chanté.

L’intérêt de cet exercice est encore plus grand quand les mots éliminés sont choisis en fonction d’un but précis, par exemple pour renforcer un élément de grammaire ou de structure que l’on vient d’étudier : les pronoms personnels, les verbes à des temps ou des modes spécifiques, l’accord des adjectifs en genre et en nombre, etc. Les chansons peuvent être choisi spécialement en fonction d’un tel but précis.

Une écoute active

Pendant tous ces exercices, encouragez une écoute active : il est non seulement permis mais tout à fait bien de chantonner, même de chanter tout doucement en écoutant la chanson, car c’est le meilleur moyen d’assimiler tout le rythme, toute l’intonation de la langue, et d’apprendre les paroles qui sont ainsi soutenues et rendues mémorables.

Compréhension détaillée, la troisième écoute

La troisième écoute permet de reconnaître des éléments lexicaux, le nombre de fois où telle où telle expression apparaît dans le texte, les noms propres, etc. ; décrire la voix du chanteur ainsi que le ton et la musique de la chanson ; compléter un couplet inachevé.

On peut proposer des questions et les réponses :
– vrai/faux/on ne sait pas ;
– remise en ordre du texte : les élèves écoutent la chanson. On leur distribue alors les couplets en désordre en leur demandant de retrouver le texte original.

C’est une étape qui précède la distribution du texte aux élèves. En fait, on fait écouter plusieurs fois la chanson (4-5-6), en proposant chaque fois une activité différente pour orienter l’écoute d’une manière efficace.

Il s’agit donc d’une écoute « active » qui d’un côté, oblige les élèves à être très attentifs, de l’autre, les aide à mémoriser inconsciemment les expressions imagées. Grâce aux différentes écoutes, les élèves commencent à être en mesure de fredonner la chanson.

Jeu de QQQOCCP

Principe :
Aider l’élève à trouver des idées et un plan en lui fournissant la grille composée des questions : Qui ? Quoi ? Quand ? Où ? Comment ? Combien ? Pourquoi ?

Objectifs :
– production écrite ou orale à partir d’un thème imposé, ou d’un dessin.

Mise en œuvre :
– On peut affiner les questions en ajoutant aux sept questions de base des propositions : à qui ? de qui ? pour qui ? avec qui ?
– Pour faciliter l’exercice, on peut supprimer certaines questions.

L’ordre des questions est sans importance pour la recherche des idées. Par contre, il ne doit pas être laissé au hasard lors de la phase d’élaboration du plan.

Compréhension du texte

Cette étape va permettre à ce désir de se réaliser et offrir aux apprenants le vrai plaisir de comprendre quelque chose qu’ils n’avaient pas compris au départ et de mesurer ainsi le chemin parcouru.

Il est possible de faciliter la compréhension du texte : il s’agit tout simplement d’ajouter dans les marges du texte les gloses nécessaires, donnant des explications de mots ou d’expressions qui risquent de poser des problèmes. Il semble extrêmement important que ces gloses soient en français, assez simple pour le niveau de la classe, et non dans la langue des apprenants, pour que ceux-ci ne sortent pas du milieu linguistique et culturel de la chanson. Il faut toutefois résister à la tentation de tout faire à la place des apprenants, leur ôtant tout problème mais aussi tout le plaisir de l’effort et de la découverte personnels.

Le professeur se tient en retrait. Il anime le travail de réflexion.

Le travail sur les paroles comprend plusieurs types d’activités :

a) des repérages, des classifications, des recherches d’informations précises.

Exemples :
– Cherchez tous les personnages ;
– Cherchez dans le texte tous les mots et expressions qui expriment des sentiments ;
– Cherchez dans le texte tous les mots qui concernent le thème « … »

b) des questions de compréhension orientées sur la recherche de ce que comprennent les participants.

Exemples :
– Dites tout ce que l’on apprend sur le personnage X ou Y
– Quelles sont les actions de tel ou tel personnage et pourquoi agit-il ainsi ?
Comment comprenez-vous les expressions suivantes ?

Étude du texte

Travaillant sur le texte d’une chanson que l’on a déjà écoutée, il s’agit alors d’expliciter d’abord tous les mots, toutes les expressions ou tournures de phrases, toutes les références à des réalités en dehors de la chanson, toutes les structures grammaticales qui risquent de faire obstacle à la compréhension du texte; et ensuite, de faire prendre conscience aux élèves des rapports entre ce texte d’une part, et la chanson d’autre part, c’est-à-dire du mariage entre le texte et tout ce qui le porte, le soutient, donnant à l’ossature qu’est le texte une chair, un cœur, une âme.

1. Quel est le sujet de la chanson ?
Il y a certaines chansons dont le sujet n’est pas évident, et doit être discerné en lisant (ou écoutant) pour ainsi dire entre les lignes.

2. Y a-t-il allusion à des références précises (lieux, êtres, événements, etc.) ?

3. Quelle relation existe-t-il entre le titre et le contenu de la chanson ?

4. Trouvez un autre titre à cette chanson.
Donner un titre n’est pas chose simple : on risque de limiter la portée du texte à une seule signification. Il serait intéressant aussi de demander aux apprenants d’inventer un titre sans savoir encore celui qu’a effectivement choisi l’auteur.

5. Pouvez-vous identifier qui « dit » le message ? Qui « fait » l’action ?
Il est important de faire comprendre aux élèves que le «je» de la chanson n’est pas forcément identique à l’auteur : ce « je » est inventé comme le « je » d’un roman ou d’un poème. Ceci dit, la chanson d’auteurs-compositeurs-interprètes est très souvent une expression assez directe de leur sentiments, idées, ou opinions personnels, ce qui contribue à la communication très forte qui peut s’installer entre un chanteur et son public.

6. À qui s’adresse-t-on dans la chanson ?

7. Comment s’organise la chanson (son plan) ? Est-elle découpée selon le type « refrain – couplets – refrain » ?

8. Relevez le vocabulaire qui est relié au thème (sujet) de la chanson :

9. Faites le tableau des verbes. Quels sont les temps et modes dominants ? Quelle personne du verbe est employée principalement ? Que pouvons-nous en conclure ?

10. Y a-t-il présence des caractéristiques de la langue parlée ? Ont-elle une fonction spéciale ?
La chanson reflète, plus que d’autres genres de textes, le français tel qu’on le parle, y compris les élisions, l’omission du « ne » négatif, etc. Il est bon que l’élève comprenne ces différences et apprenne à manier la langue parlée et la langue écrite à bon escient. L’étude de la chanson, à côté d’autres genres de textes, peut contribuer à cet apprentissage.

11. Passe-t-on d’un niveau de langue à un autre ?
Il y a des chansons qui font appel à des niveaux de langue très divers, et il est bon que l’on apprenne à distinguer les langages familier, populaire, argotique, vulgaire, etc. en contexte, ce qui pourra aider les apprenants à les apprécier comme des richesses de la langue française et à les utiliser (ou éviter) en connaissance de cause.

12. L’auteur emploie-t-il des figures de style ? Quelle est leur fonction ? Quel est leur sens ? (Comparaisons, métaphores, personnifications, d’autres)

13. Expliquez le lien qui existe entre le texte et la musique.

14. L’interprétation (la voix) aide-t-elle à la compréhension de la chanson ?

15. Y a-t-il dans le texte des structures nouvelles ou particulières ? Des mots nouveaux ?

16. Trouvez, chez un autre auteur une chanson qui traite du même sujet. En connaissez-vous dans votre langue maternelle ? Comparez les différentes façons d’aborder ce même sujet.

17. Commentaires supplémentaires.

Les chansons peuvent servir de point de départ de discussions portant sur tous les thèmes abordés. Il serait possible de trouver une chanson portant sur presque tous les aspects de la réalité telle qu’elle est vécue et ressentie

La chanson peut donc accompagner tout autre livre ou méthode de langue ou de civilisation employés en classe, en y ajoutant un élément plus vivant que tout autre texte qui n’est que texte.

Expression orale et écrite.
Jeux linguistiques et de créativité

Au cours de cette étape, on pourrait proposer aux élèves deux types d’activités : des prises de position personnelles par rapport à la chanson ou au thème abordé et/ou des exercices de créativité.

1) Jeu de pour ou contre

Principe :
Demander aux élèves de développer deux points de vue contradictoires sur un thème proposé ou une situation problème présentée dans un document préalablement étudié.

Objectifs :
– Argumentation orale contradictoire
– Communication orale entre élèves

Mise en œuvre :
Proposer le thème du débat. Choisir deux élèves ou deux groupes d’élèves. Chaque élève ou groupe choisit le point de vue qu’il défendra. (Pour faciliter l’exercice, on laisse quelques minutes pour la recherche des arguments.)

Variante : Quand l’argumentation est bien développée et que l’intérêt commence à décroître, intervertir autoritairement les rôles : ceux qui défendaient le pour vont défendre le contre et vice-versa.

2) Reformuler le texte de la chanson : on fait réécrire une chanson sous forme de récit, de dialogue, de lettre…

3) Produire un discours appréciatif sur la chanson : critique de concerts, d’albums…

4) Créer une couverture de CD

5) Concours : identifier un interprète : faire écouter des extraits de trois à quatre secondes proposant des interprètes que les élèves sont susceptibles de connaître et leur demander d’identifier le chanteur.

6) Variante : faire écouter quelques introductions musicales de chansons supposées familières. Les élèves pourront les identifier soit en citant le titre, soit en fredonnant une ou plusieurs phrases musicales.

7) Transposer le texte sur un mode heureux (malheureux), changer la saison, transformer le beau en laid, le méchant en beau, le riche en pauvre). Changer de narrateur : le même évènement peut être raconté par d’autre personnages imaginés.
Cet exercice a pour objectif la réécriture d’un texte de départ en changeant le point de vue du narrateur.

8) Rédiger un télégramme. Pour réécrire un texte sous forme de télégramme, il faut savoir fournir un maximum d’informations avec un minimum de mots. On peut pratiquer cet exercice sous forme de jeu en proclamant gagnant l’auteur du télégramme le plus court.

9) Transformer un texte en interview. Les élèves rédigent dix questions sur les points importants d’un texte informatif ou narratif. Ensuite, ils mettent en scène l’interview de l’informateur par le journaliste. Pour rendre le jeu plus difficile, on interdit aux élèves de regarder leurs notes pendant l’interview. Variante : on enregistre l’interview ou on le filme.

10) Transformer la chanson article de journal, lettre, mode d’emploi, etc.

Chanter en français

Il y a plusieurs façons dont un apprenant peut assimiler, faire sienne, une chanson. La façon la plus simple, c’est tout simplement de demander aux apprenants de chanter la chanson en même temps qu’ils en écoutent la version originale. Si tout le monde chante en même temps, y compris le professeur, les plus timides des apprenants s’y lanceront sans se sentir le centre de l’attention.

Il est souhaitable de commencer, évidemment, avec des chansons qui sont assez faciles à chanter. Une fois que la classe aura goûté le plaisir de chanter en français, elle abordera des difficultés musicales plus grandes sans en être intimidée à l’avance.

Une deuxième étape permet de chanter la chanson sans disque ou cassette.

Le karaoké –la chanson interrompue.

Les élèves chantent en même temps que la cassette ou le CD, le texte sous les yeux. Le professeur baisse tout à coup le volume et les élèves doivent continuer de chanter en maintenant le rythme ; on augment de nouveau le volume et on constate alors si les élèves ont été fidèles à l’interprétation originale.

Encore mieux, selon les possibilités de la classe, serait de faire accompagner la chanson par l’un ou l’autre élève qui joue de la guitare ou d’un autre instrument susceptible d’être apporté en classe. Il y a parfois des talents insoupçonnés dans une classe, et il est très bien, et pour les individus et pour la classe en tant que classe, d’encourager le partage de tels talents. Tout ce qui peut faire travailler les apprenants sur le français et, dans la mesure du possible, en français, est bon à encourager.

Sensibilisation à la traduction poétique

Si une version existe dans la langue de l’apprenant, on la confronte à la version française.

· Projet de classe
a) À partir d’une chanson, imaginer le scénario d’un clip qui mettra en scène tous les participants de la classe.

Dessiner la succession des scènes.

Filmer le clip.

b) Faire dramatiser la chanson : fabriquer un scénario, imaginer une mise en scène et jouer le texte comme au théâtre.

c) Variante : dramatisation entièrement mimée.

Pour aller plus loin

La chanson n’est pas un document isolé. Elle peut s’insérer dans l’étude d’autres supports : lectures, jeux, textes de leçons de manuels, autres chansons, recherches sur Internet, etc.

L’étape pour aller plus loin crée un lien avec la suite du cours, elle élargit le champ de réflexion des apprenants.

Exploitation linguistique

La chanson se prête à merveille à renforcer et à soutenir l’apprentissage de la langue, et elle peut être exploitée de plusieurs façons complémentaires. Cependant même s’il y a parfois une répétition de forme grammaticale évidente, la chanson ne doit pas être utilisée comme alibi pour faire passer telle ou telle règle de grammaire. C’est contraire à la fonction initiale du document.

Une chanson peut être sélectionné pour accompagner la présentation et l’étude d’un élément de grammaire : le futur, le subjonctif, les pronoms personnels, etc. La chanson servira de contexte mémorable, de point de référence qui restera inscrit dans la mémoire auditive, et auquel le professeur peut à tout moment faire appel : « Vous vous rappelez, c’est comme dans la chanson de Brel, Ne me quitte pas. »

Cette chanson peut par exemple soutenir une leçon sur l’impératif et la place des pronoms.

Il faut veiller toutefois à ne pas exagérer dans ce sens au point de gâter le plaisir de la chanson elle-même chez les élèves. Mieux vaut créer un magasin de références communes d’où on pourra tirer de bons exemples le moment venu.

Un bon exercice d’exploitation consiste à transformer la chanson de la première à la troisième personne, ou vice versa. Certaines chansons se prêtent à des transformations en dialogues, que les élèves peuvent ou écrire à la maison ou, mieux, jouer en classe. D’autres sont déjà en forme de dialogues et peuvent être jouées en classes comme des mini– pièces de théâtre, tellement les personnages sont déjà bien campés dans la chanson.

Un autre exercice à proposer est de mettre le texte au passé s’il est au présent et au présent s’il est au passé ou de remplacer les trous par les pronoms, par exemple.

Jeu de
« Qu’arriverait-il si… »

Il s’agit d’une technique de « hypothèses imaginatives ». Sa forme est précisément celle de la question : « Qu’arriverait-il si… » Pour formuler la question, on choisit un sujet et un prédicat. Leur union fournira l’hypothèse de travail. Les questions peuvent être drôles ou farfelues mais aussi sérieuses et pleines de sens.

La prise de parole : apprendre à s’exprimer seul sur un sujet.

Il faut se conformer aux règles suivantes :

· l’exposé doit être bref (5 minutes maximum), donc on doit contrôler le temps.

· l’exposé doit être structuré : l’apprenant doit présenter au professeur et aux auditeurs son plan : au tableau, ou sur une feuille de papier. Par la suite il doit suivre ce plan.

· l’exposé doit être compréhensible : il faut prononcer distinctement, moduler son intonation, suivre des yeux si le public comprend ou non, réagir à l’état du public : en aucun cas l’exposé n’est une leçon apprise par cœur, dont le but n’est que de montrer au professeur que vous savez le sujet : c’est un message communiqué à d’autres. Si ce message n’arrive pas, c’est qu’il a été mal envoyé.

Un texte lu n’est pas un exposé. Un texte récité par cœur n’est pas un exposé. On peut se servir de son plan, mais ensuite il faut impérativement parler le plus spontanément possible de son sujet.

Il est indispensable de discuter dans le groupe/classe des qualités et des défauts de l’exposé, par tant sur le fond (on peut être d’accord ou non sur le sujet et la façon de l’exposer) que sur la forme. Pour cela, après quelques exposés faits en classe et discutés, on peut distribuer au « public » un questionnaire du type suivant :

Trouvez-vous l’exposé
· très clair ?
· assez clair ?
· peu clair ?
· confus ?

La prononciation vous paraît-elle
· très claire ?
· assez claire ?
· peu claire ?
· confuse ?

La construction de l’exposé : avez-vous clairement distingué
· l’introduction ?
· le développement ?
· la conclusion ?

Le choix des informations vous semble-t-il bon ?

L’ordre des informations vous semble-t-il bon ?

Trouvez-vous l’exposé
· de durée correcte ?
· trop long ?
· trop court ?

Trouvez-vous le matériel utilisé (schémas, photos, diapositives, transparents...)
· suffisant ?
· bien choisi ?
· bien construit ?

La présentation de l’exposé vous paraît-elle
· dynamique ?
· monotone ?

Il est important de comprendre que le but d’une telle grille n’est pas de «mettre une mauvaise note» à celui qui a fait l’exposé, mais de réfléchir soi-même aux exigences du genre pour utiliser ces critiques dans son propre travail.

Fichier pédagogique : les idoles des jeunes et la chanson yé-yé.
Anticipation

Remontons le temps, et replongeons dans le Paris des années 1960.

1) Ces quatre mots : copains, yéyé, idole, fan, constituent le vocabulaire de base de la chanson des années sixties. Quel est le vocabulaire de base de la chanson russe des années 2007 ?

2) Qu’est-ce qui a changé en quarante ans ? Comment la mode, les mœurs, les esprits, ont-ils évolué ? Les adolescents, comment sont-ils aujourd’hui ?

3) Y a-t-il des idoles des jeunes aujourd’hui ? C’est qui ?

4) Y a-t-il des fans-clubs aujourd’hui ? En faites-vous partie ? Comment fonctionnent-ils ?

5) Pour ou contre / Un contre tous
a) La chanson est un art beaucoup plus intéressant que les autres, y compris la littérature, le cinéma et la peinture
b) Serge Gainsbourg avait raison d’affirmer que la chanson est l’art mineur.

Après le débat : rechercher les arguments
Arguments favorables à ...
Arguments défavorables à
Rédigez un court texte qui conclurait ce débat

6) À partir du calendrier ci-dessous, rédigez un court article pour annoncer les concerts (dates, chanteur, lieu) dans le bulletin d’information :
2008
10/01 – Sheila – Hôtel du Nord
22/02 Sylvie Vartan– Olympia
29/03 Johnny Hallyday– Stade de France
7/04 Michel Polnareff– Bercy
17/05 Jacques Dutronc – Cigale
23/06 Mitchell – Casino de Paris

7) Testez vos connaissances
1. Quel est l’instrument de prédilection de Michel Polnareff ?
– La guitare
– Le piano
– Le violon

2. En 1973 il perd sa mère et sombre dans la dépression. Une fragilité dont profite son homme d’affaires qui vide ses comptes en banque. Ruiné, poursuivi par le fisc, il doit fuir. Où s’exile-t-il ?
– En Australie
– Au Canada
– Aux Etats-Unis

3. Quel est le vrai nom de Johnny Hallyday ?
– Claude Lemoine
– Jean-Philippe Smet
– Jean-Michel Jarre

4. Auteur, compositeur et interprète francophone, de quel pays est originaire Salvatore Adamo ?
– L’Algérie
– L’Italie
– Le Canada

5. C’est de France et en français que cette chanteuse d’origine bulgare, a conquis le monde. Qui est-elle ?
– Françoise Hardy
– Sylvie Vartan
– Nana Mouscouri

6. Qui n’a jamais fredonné un air de Salvatore Adamo. Pourtant un de ces titres n’est pas de lui, lequel ?
Mon amant de Saint-Jean
– Sans toi ma mie
– Viens viens ma brune

7. Dans quelle chanson Nino Ferrer perd-il son chien ?
Mirza
– Oh ! Hé ! Hein ! Bon !
– Le Téléfon

8. Quelle chanson n’a pas été interprétée par Jacques Dutronc ?
Fais pas ci, fais pas ça
– Le téléphone pleure
– Il est cinq heures, Paris s’éveille

9. Où est né Claude François ?
– En France
– En Algérie
– En Egypte

10) Qui a chanté L’École est finie ?
– Françoise Hardi
– Sheila
– Mireille Mathieu

11. Dans la chanson de Françoise Hardy, Tous les garçons et les filles de mon âge… :
– se promènent les yeux dans les yeux
– se promènent toujours en amoureux
– se promènent dans la rue deux par deux

12. Qui a dit : « Pardonne-moi ce caprice d’enfant » ?
– Sylvie Vartan
– Mireille Mathieu
– Françoise Hardy

13. L’album 2003 de Jacques Dutronc s’intitule Monsieur l’Existence.
– Vrai
– Faux

14. Quelle chanson donne à Claude François son statut d’idole en 1962 ?
Belles, belles, belles,
– Le Téléphone pleure
– Comme d’habitude

15. Lequel de ces lieux parisiens n’est pas une salle de concert ?
– L’Olympia
– Le Casino de Paris
– L’Hôtel du Nord

16. À quelle date a lieu la fête de la musique ?
– Le 18 mars
– Le 21 juin
– Le 14 juillet

17. Cherchez l’intrus :
– Enrico Macias
– Serge Lama
– Patrick Modiano
– Patrick Bruel
– Hugues Aufray
– Maxime le Forestier

18. Une chanson française est devenue célèbre dans le monde entier sous le titre My way. Mais quel est le titre d’origine ?
Les Champs-Élysées
– Comme d’habitude
– La Vie en rose

19. Qui l’a interprétée ?
– Johnny Hallyday
– Claude François
– Eddy Mitchell

Clés
Testez vos connaissances

1) Le piano
2) Aux Etats-Unis
3) Jean-Philippe Smet
4) L’Italie
5) Sylvie Vartan
6) Mon amant de Saint-Jean
7) Mirza
8) Le Téléphone pleure
9) En Egypte
10) Sheila
11) se promènent dans la rue deux par deux
12) Mireille Mathieu
13) Faux. Il s’appelle Madame l’Existence
14) Belles, belles, belles
15) L’Hôtel du Nord. C’est un restaurant
16) Le 21 juin
17) Patrick Modiano. C’est un écrivain et ne chante pas
18) Comme d’habitude
19) Claude François

SOURCES :
http://www.tv5.org/TV5Site/pedagogie/fs_fiche_chanson.php?id_fiche=78

www.paroles.net (pour obtenir les paroles des chansons).

Jean-Marc CARÉ/ Francis DEBYSER, Jeu, langage et créativité

François WEISS, Jeux et activités communicatives dans la classe de langue

http://www.tv5.org/TV5Site/enseignants/musique.php

Le français dans le monde, novembre-décembre 2001 – N°318

http://www.faculty.umb.edu/brian_thompson/clef.htm#Tresors

http://www.1001feuilles.com/p_fle_chansons.htm

http://www.tv5.org/TV5Site/enseignants/recherche.php ?lettre=j&domaine=artistes

http://www.tv5.org/musique/paroclip.html

L’Express du 13/11/2003

BOIRON, Michel/ PROST, Virginie (2001), Travailler avec un clip : « Jeune et con » de Saez. Le français dans le monde 315 : 55-56.

PROST/ BOTTIN, Christina, Travailler avec un clip : Châtelet les Halles de Florent Pagny // Le français dans le monde N°315

Quelques idées simples pour apprendre et enseigner avec TV5 // Martineau, 1998

Approches pédagogiques de la chanson contemporaine // Französisch heute N°4, 1997

MARTINEAU, Dominique, Apprendre et enseigner avec TV5 : Nouveautés // Französisch heute N°3

Apprendre et enseigner avec TV5. 1998 Édition décembre.

BOIRON, Michel, Apprendre et enseigner avec TV5 // Französisch heute N°1

OVERMANN, Manfred, La chanson française : Paroles de Clips (TV5) // Neusprachliche Mitteilungen aus Wissenschaft und Praxis N°1

Fremdheitserziehung und Medienpädagogik : Apprendre et enseigner avec TV5 // Zielsprache Französisch

http://www.ph-ludwigsburg.de/franzœsisch/dossier.doc

http://www.ph-ludwigsburg.de/franzœsisch/ overmann/baf3


Lexique
le sujet/ le thème Cette chanson parle de (d’..., des)...
Le sujet principal de cette chanson, c’est
l’amour
les relations humaines
un problème social
la politique (la guerre, la paix, etc.)
la solitude
l’injustice
le racisme
les immigrés
la pollution
la forme La chanson se divise en
se compose de
comprend
Chaque couplet se compose de
Au commencement de chaque couplet
À la fin de

... couplets

... strophes
... vers
… il y a un refrain

La structure des rimes/strophes
la métrique
les rimes embrassées abba ; les rimes suivies ou plates aabb ; les rimes croisées ou alternées abab ;
les rimes masculines se terminent par une syllabe sonore
les rimes féminines par un e muet
le mètre/la mesure se compose de temps forts/syllabes accentuées
et longues et de temps faibles/syllabes atones et brèves
les pieds composent l’iambe u-/u-
le troché -u/-u
le dactyle -uu/-uu
l’anapeste uu-/uu-
la langue (le style)

Le vocabulaire est

Les phrases sont

L’auteur

riche, pauvre, courant, parlé,
poétique, recherché, simple,
pittoresque
compliquées, simples, claires,
difficiles, faciles à comprendre
emploie des expressions imagées
fait des comparaisons, répétitions
la musique et le ton de la chanson La musique est gaie – triste, entraînante, monotone,
rapide – lente, sentimentale, mélancolique,
douce, joyeuse, optimiste, agressive,
pessimiste, violente, vivante, harmonieuse,
protestataire, violente, dynamique,
touchante, romantique, dissonante…
Le rythme est tranquille, entraînant, ralenti, accéléré,
saccadé, lent, vif, varié, équilibré,
régulier, irrégulier…
La musique est en harmonie avec les paroles.
Elle domine les paroles.
Elle souligne les paroles.
Elle joue un rôle secondaire.
la voix est grave, sonore, criarde, sourde, perçante, criarde, claire, limpide, nette, douce, cassée, agréable, antipathique, forte, désagréable, vibrante, sympathique, aiguë, rauque, jeune, sensuelle, étouffée, caverneuse, profonde, chaude, basse, virile, tendre, caverneuse, stridente, grave, profonde, puissante, bien timbrée, claironnante, métallique, agressive…
Cette voix me fait penser à celle de...
l’intention (le but)
de l’auteur-compositeur-interprète

Il veut exprimer
présenter
critiquer
provoquer

un comportement
un sentiment
ses idées sur
une situation
des émotions
l’intention (le but)
de l’auteur-compositeur-interprète
visage marqué, critique, gaucho, beaucoup vécu, des rides sillonnent son visage, sérieux, engagé, sort de l’ordinaire, traits marqués, marginal, diabolique, mystique, mal rasé, voyageur, vagabond, mal soigné, négligé, contestataire, BCBG.
les instruments qui accompagnent le chanteur / la chanteuse la batterie, la guitare, le banjo, la contrebasse, le violon, le synthé, l’accordéon (m), le piano, l’orgue (f), le saxophone, la clarinette, la flûte…

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