Главная страница «Первого сентября»Главная страница журнала «Французский язык»Содержание №14/2009

Univers du français

Gréta TCHESNOVITSKAYA

Les sections européennes en Russie : premiers résultats

Il est déjà bien reconnu que l’apprentissage d’une DNL (discipline non linguistique) en deux langues est pour les apprenants une source d’enrichissement sur le plan cognitif, linguistique, culturel.

En Russie les écoles, dites bilingues (ou autrement, les sections européennes) ne font que les premiers pas.

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La table ronde sur les premiers résultats des sections européennes moscovites a eu lieu à l’école n°1265, impliquée dans ce projet. Au cours de cette rencontre, les participants ont fait part de leurs réflexions et propositions.

Le premier problème qui s’impose et qui est très difficile à résoudre, c’est le problèmes des cadres pédagogiques. Les professeurs (historiens, géographes, physiciens, biologistes..., etc.) qui participent à ce travail, doivent avoir une véritable formation pour enseigner des modules de ces disciplines en français.

Il sont les garants de la spécificité de ce type d’enseignement et doivent être très professionnels. Mais, sur le plan linguistique, ils peuvent maîtriser un « français de communication spécialisée » qui les rend capables de « transmettre, en français, les savoirs/savoir-faire disciplinaires et de mener les activités relatives à leur discipline ». En même temps, ces professeurs doivent accéder à une compétence linguistique suffisante pour assurer un enseignement solide, motivant, innovant, interactif.

Le second problème important, est celui du contenu des extraits de manuels scolaires et d’autres documents audiovisuels, iconiques ou filmiques utilisés à la leçon. Ils doivent correspondre aux programmes scolaires et permettre de mener des activités de réception et de productions orales et écrites.

La mise en place d’une section européenne doit prendre en compte l’alternance des formes de l’enseignement/apprentissage des langues. On pourrait remplacer le cours traditionnel par un projet de groupe à réaliser en français, par des lectures à effectuer... Les professeurs seraient alors chargés de guider les élèves et de les éduquer à l’autonomie. Il faudrait également profiter du fait que les pratiques culturelles sont de plus en plus multilingues. Le numérique offre aujourd’hui aux professeurs des ressources considérables. Les élèves auraient tout intérêt à être davantage exposés à la langue. Projeter des films en français, organiser des débats après la projection, conseiller de visionner des émissions sur TV5Monde, sont des activités qui devraient être réellement intégrées à l’apprentissage dans une éducation bilingue.

Cependant tous les participants ont constaté une prise de conscience de l’importance de l’enseignement bilingue et de la création des sections européennes.

Mais il reste bien du chemin à faire...

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La table ronde sur les premiers résultats des sections européennes
à l’école n­°1265 de Moscou

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