Arts et culture
Jamel Debbouze – un des comiques préférés des Français
Jamel Debbouze – c’est l’homme qui a réussi rapidement à gagner l’estime d’un public de plus en plus large et varié, se plaçant dans le peloton de tête des comiques préférés des Français.
« Au bal on doit danser même si on n’est pas masqué. »
Jamel DEBBOUZE
Aîné d’une famille marocaine de six enfants, Jamel passe toute son enfance à Trappes, en banlieue parisienne. À treize ans, il est victime d’un terrible accident et perd l’usage de son bras après avoir été happé par un RER.
Remarqué par le directeur de la compagnie théâtrale de la Cité des Merisiers (Trappes), Jamel fait ses débuts au théâtre et ira en finale du championnat de France junior de la Ligue d’improvisation française.
Il débute à la radio, sur Radio Nova, avec son concept dit du « Cinéma de Jamel », qu’il transpose ensuite sur la chaîne Canal+ où il fait ses débuts télévisuels (1998).
Il rencontre ensuite un vif succès au cinéma, grâce notamment aux films Le Fabuleux destin d’Amélie Poulain et Astérix & Obélix : Mission Cléopâtre. En 2006, il tourne dans le film historique Indigènes (qu’il co-produit), rendant hommage aux soldats nord-africains ayant combattu pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale.
En 2005, il sort un film Angel-A, par Luc Besson, tourné avec un énorme succès à Paris.
Très proche du roi du Maroc, Mohammed VI, et soutenu par des amis de poids comme Luc Besson et Gérard Depardieu, Jamel Debbouze ambitionne depuis quelques années de doter son pays d’origine d’un « Hollywood du désert », un ensemble de studios de tournage qui assureraient de la main d’œuvre à de nombreux autochtones.
En 2006, il a reçu le Prix d’interprétation masculine de la 59ème édition du Festival de Cannes pour Indigènes.
Le Fabuleux destin d’Amélie Poulain
Amélie, une jeune serveuse dans un bar de Montmartre, passe son temps à observer les gens et à laisser son imagination divaguer. Elle s’est fixé un but : faire le bien de ceux qui l’entourent. Elle invente alors des stratagèmes pour intervenir incognito dans leur existence.
Le chemin d’Amélie est jalonné de rencontres : Georgette, la buraliste hypocondriaque ; Lucien (Jamel Debbouze), le commis d’épicerie ; Madeleine Wallace, la concierge portée sur le porto et les chiens empaillés ; Raymond Dufayel alias « l’homme de verre », son voisin qui ne vit qu’à travers une reproduction d’un tableau de Renoir.
Cette quête du bonheur amène Amélie à faire la connaissance de Nino Quincampoix, un étrange « prince charmant ». Celui-ci partage son temps entre un train fantôme et un sex-shop, et cherche à identifier un inconnu dont la photo réapparaît sans cesse dans plusieurs cabines de Photomaton.
Astérix et Obélix : mission Cléopâtre
Cléopâtre, la reine d’Égypte, décide, pour défier l’empereur romain Jules César, de construire en trois mois un palais somptueux en plein désert. Si elle y parvient, celui-ci devra concéder publiquement que le peuple égyptien est le plus grand de tous les peuples. Pour ce faire, Cléopâtre fait appel à Numérobis (Jamel Debbouze), un architecte d’avant-garde plein d’énergie. S’il réussit, elle le couvrira d’or. S’il échoue, elle le jettera aux crocodiles.
Celui-ci, conscient du défi à relever, cherche de l’aide auprès de son vieil ami Panoramix. Le druide fait le voyage en Egypte avec Astérix et Obélix. De son côté, Amonbofis, l’architecte officiel de Cléopâtre, jaloux que la reine ait choisi Numérobis pour construire le palais, va tout mettre en oeuvre pour faire échouer son concurrent.
Indigènes
En 1943, alors que la France tente de se libérer de la domination nazie, le parcours de quatre « indigènes », soldats oubliés de la première armée française recrutée en Afrique. Abdelkader, Saïd, Messaoud et Yassin, réputés pour leur courage, sont envoyés en première ligne. Argent, amour pour la France ou pour l’armée française, foi en la liberté et l’égalité, leurs motivations divergent pour un même combat, libérer la France, les armes à la main.