Univers du français
Ovnis : les archives sont ouvertes
Le CNES ouvre les archives de ses « chasseurs d’ovnis »
Scientifiques cartésiens ou fervents défenseurs des extra-terrestres, des passionnés observent le ciel, jour et nuit, pour découvrir ses moindres mystères. Et depuis des années, ces « ufologues » attendaient ce moment : le Centre national d’études spatiales (CNES) ouvre les archives de son département chargé de la collecte des pièces à convictions sur les « Phénomènes Aérospatiaux Non Identifiés ».
Héritier d’un institut créé en 1977, le Groupement pour l’étude et l’information sur les phénomènes aérospatiaux non identifiés (GEIPAN) mettra progressivement en ligne trente ans d’archives. Au menu : PV de gendarmerie, photos et vidéos, mais aussi le résultat de ses enquêtes. Avec des résultats qui laissent planer le doute : 9 % des cas sont parfaitement expliqués, 33 % le sont « probablement », mais 28 % restent inexpliqués.
L’étrange RR3 de Cussac
29 août 1967. Un garçon de 13 ans et sa sœur de 9 ans gardent le troupeau familial près du village de Cussac, quand apparaissent, à 80 mètres d’eux, quatre petits êtres noirs d’environ 1 m 20 accompagnés d’une sphère posée sur l’herbe. Bouches bées, les enfants observent les êtres s’envoler dans les airs et rentrer tête la première dans la sphère qui décolle en larges spirales en sifflant. L’engin dégage une lumière aveuglante et une odeur de soufre. Les enfants rejoignent en pleurant le village. Sur place, les gendarmes constatent l’odeur de soufre et le dessèchement de l’herbe à l’endroit de l’atterrissage de la sphère. De même, un garde-champêtre affirme avoir entendu le mystérieux sifflement.
Il faut attendre 1978 et la naissance du GEPAN pour qu’une enquête plus poussée soit menée. En 11 ans, les témoignages des protagonistes n’ont pas changé d’un iota. Les enfants et le garde donnent tous la même durée pour le sifflement, et tous trois identifient la même odeur parmi un vaste échantillon.
La soucoupe de Trans-en-Provence
8 janvier 1981. Un homme travaille sur sa terrasse quand un sifflement attire son œil sur un engin volant qui descend vers le sol. Ce disque bombé de 2,5m de diamètre n’émet ni flamme, ni fumée, mais un bruit assourdissant. Le témoin en a fait par la suite un croquis.
La « soucoupe » se pose à une cinquantaine de mètres de lui, puis décolle à la verticale quelques secondes plus tard, ne laissant qu’une trace circulaire au sol, que la gendarmerie photographie le lendemain.
Le GEPAN se penche alors sur l’affaire, et confie des échantillons à quatre laboratoires distincts. Ils démontrent un tassement significatif du sol montrant la présence d’un corps pesant ayant laissé un léger dépôt de fer, d’oxyde fer, de phosphates et de zinc. La luzerne située à proximité du cercle porte également les stigmates de l’événement : des « dégradations multiples » sont relevées sur les plantes.
Le disque rouge du vol Nice-Londres
28 janvier 1994. À des milliers de mètres au dessus de l’Île de France, un A300 relie Nice à Londres. Soudain, le chef steward remarque sur sa gauche, un disque couleur rouge-brun aux bords flous, qui flotte en plein ciel. Il alerte aussitôt les pilotes, qui constatent comme lui le phénomène. En comparant le disque aux nuages, ils jugent qu’il flotte à une altitude de 10 500 m, et que son diamètre approche le kilomètre. Une minute plus tard, le disque rouge s’efface.