Главная страница «Первого сентября»Главная страница журнала «Французский язык»Содержание №10/2007

Univers du français

L’eau, la source de développement

Chants, danses, musique…


C’est jour de fête à Attantané, un village rural du Sud Niger. Pour la première fois, de l’eau potable va jaillir d’un forage flambant neuf. C’est le début d’une ère nouvelle pour ses habitants.

À l’échelle de la planète, plus d’un milliard de personnes consomment tous les jours, une eau insalubre. Et 2,6 milliards sont privées des installations d’assainissement les plus élémentaires. Dans un pays comme le Niger, seulement 40 % de la population bénéficie d’une eau salubre. C’est-à-dire, une eau propre à la consommation et accessible en moins de 20 minutes de marche.

Dans chaque village de Niger, trois à cinq bornes fontaines seront installées.

5 à 6 heures par jour pour … une eau insalubre

Ce projet marque vraiment le début d’une nouvelle époque pour ce village où l’accès à l’eau était un combat quotidien. Un fardeau pour les femmes et les jeunes filles, chargées, par tradition, de cette corvée. Avant l’arrivée des bornes fontaines, elles y consacraient en moyenne 5 à 6 heures par jour, pour ne trouver en plus, qu’une eau insalubre.

Le plus souvent, l’eau est potable à la source. Mais c’est toute l’activité autour du puits qui va la souiller. La présence des animaux et l’incessant va-et-vient des cordes qui maintiennent les seaux. Tirées à bout de bras, elles traînent sur le sol avant de replonger au fond… avec tout un cortège de parasites.

Voilà comment chaque année, dans le monde, l’eau tue plus d’un million et demi d’enfants. Soit 4 200 par jour ! Ces enfants sont victimes le plus souvent de diarrhées. La plupart sont issus des pays en développement. Comme le Niger, où plus d’un petit sur quatre décède avant l’âge de cinq ans.

Au-delà de l’aspect sanitaire, l’arrivée de l’eau a libéré du temps dans la vie des femmes. Du temps pour s’occuper des tâches domestiques, pour veiller sur les enfants, pour aller aux champs, récolter et piler le mil, pour préparer les repas et enfin, pour se consacrer à l’éducation. Quant aux jeunes filles elles vont désormais à l’école. Une école elle aussi alimentée en eau potable, où des cours d’hygiène sont donnés. On y apprend à se laver les mains avec de l’eau et du savon.

D’ici 2015, l’objectif fixé par l’ONU est de réduire de moitié le nombre de personnes qui dans le monde, n’ont pas accès à l’eau potable. Avec l’aide internationale, des programmes similaires sont en place dans bien d’autres pays que le Niger. Au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire, au Cameroun, au Rwanda ou en Ethiopie.

(d’après
http://fr.news.yahoo.com)

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