Le potentiel de la coopération franco-russe est loin d’être épuisé

La France est un des pays de l’avant-garde de l’industrie aérospatiale européenne. Aujourd’hui les programmes spatiaux se basent sur les projets des vols pilotés avec le placement des satellites sur l’orbite de la Terre réalisés en commun par la Russie, les États-Unis et les pays d’Europe. Par exemple, le projet du lanceur européen des satellites Ariane 5 a été proposé par la France. Grâce à l’Ariane, l’Europe a la possibilité de mettre en orbite ses satellites. Depuis 2009, le consortium compte lancer chaque année 4 fusées russes Soyouz. Le premier lancement est fixé pour la fin de 2008. Toutes les conditions nécessaires pour un bon travail de l’Ariane ont été créées sur le cosmodrome en Guyane française. Le Centre spatial guyanais (CSG) c’est une base de lancement située près de Kourou. Le 21 juin 2007 Roscosmos et Arianespace ont signé le contrat pour les 4 premiers lancements des satellites européens à l’aide de la fusée russe Soyouz-ST du cosmodrome à Kourou. Grâce à la situation géographique du cosmodrome en Guyane, la fusée modernisée Soyouz-ST peut orbiter des satellites plus lourds, tandis que les lancements des cosmodromes russes Baïkonour et Plessetsk ne le permettent pas. La France et l’UE auront la possibilité d’augmenter leur partie sur le marché des services de placement des satellites sur l’orbite et en 2008 disposeront des lanceurs supplémentaires. La coopération avec la Russie permettra à Arianespace d’entrer sur le marché des services de lancements des satellites de moyenne dimension. Le projet de construction du cosmodrome pour Soyouz en Amérique du Sud est considéré comme le projet franco-russe parce que le chantier se trouve sur le territoire de la France. Il promet d’être fructueux pour les deux pays. Disons quelques mots sur le projet Oural. Ce programme a été proposé par la France et prévoit la création de véhicules porte-satellite avec la cargaison de 35 tonnes. De la part de la Russie, le travail est suivi par Roscosmos et de la part de la France par le CNES. Le systeme spatial « Oural » remplacera les fusées Ariane et Soyouz. Ce futur vaisseau doit être lancé en 2015. Parallèlement, la Russie et la France continueront le travail sur la Station spatiale internationale (ISS) qui sera construite en collaboration avec 16 pays. La Russie est largement impliquée dans le ravitaillement de la station ainsi que dans son maintien en orbite, en utilisant des vaisseaux-cargos Progress. On prévoie terminer la création de la ISS en 2010. Le programme global de surveillance de l’environnement et de la sécurité sert à unir les moyens spatiaux et non-spatiaux pour assurer le contrôle global permanent et stable de l’environnement. Le potentiel de la coopération franco-russe est loin d’être épuisé. Nos deux pays sont interessés à donner une nouvelle impulsion à notre coopération. Il s’agit des grands projets en commun dans l’industrie aéronautique, la conquête de l’espace, le développement des télécommunications et de l’infrastructure des transports. Cette union donnera des avantages aux entreprises russes et frainçaises.

(Sous la rédaction
de Elena TOUNITSKAYA, Irina SOKOLOVA
et Alla CHAPKINA)