Главная страница «Первого сентября»Главная страница журнала «Французский язык»Содержание №8/2008

Lettres d’information

Actualités : début 2008

Enchères François Mitterrand

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Le 29 janvier, dans la salle de vente de la maison Tajan s’est tenue la mise aux enchères de la garde-robe de François Mitterrand, organisée par sa veuve, Danielle Mitterrand, au profit de l’association France-Libertés. Largement médiatisé, l’événement a attiré beaucoup de personnalités bien connues, intéressées à acquérir des objets de l’ex président français.

Karim Achoui, l’avocat qui a remporté la robe d’avocat bordée d’hermine, griffée Cerruti, de François Mitterrand pour la somme de 8 000 euros (hors frais) a témoigné de son coup de cœur pour cette « robe de grand homme » qui « n’a pas de prix » à ses yeux.

Ce n’est évidemment pas le cas pour tous les acheteurs. Simon, retraité socialiste qui a fait spécialement le déplacement depuis Toulon, par conviction politique, n’a pu s’offrir qu’un nœud papillon, ses possibilités financières étant limitées : « Par rapport à quelqu’un comme Alain Chabat qui voulait vraiment un des lots que je convoitais, je ne pouvais pas faire monter les enchères. Mais cela fait partie du jeu. Je suis très content d’avoir gagné quelque chose », lance-t-il.

Le réalisateur et acteur français Alain Chabat s’était, en effet, déplacé pour la vente aux enchères, remportant une toque de vison brun, marquée des initiales « FM », de même qu’une boîte à cigares en bois, fabriquée spécialement pour François Mitterrand.

On se demande toujours qu’est-ce qu’on en fait, des choses des personnes célèbres ou même personnages faisant partie de l’Histoire ? Qu’est-ce qu’on en fait après les enchères ? On les garde dans une vitrines et les montre fièrement à ses amis ?... Voilà une des réponse : un administrateur de société, qui a acheté à ces enchères pas moins de 18 costumes de la marque Cifonelli, griffe luxueuse et dispendieuse dont il apprécie particulièrement la coupe impeccable. « Je fais la même taille que François Mitterrand. Je vais donc porter ses costumes qui, neufs, doivent coûter quelque 6 000 € pièce. Ici, je les ai eus pour à peu près 500 € la pièce. François Mitterrand était petit et pas très beau mais quelle allure ! Il portait sublimement le costume. Est-ce la fonction qui l’a rendu si altier ? Toujours est-il qu’il avait les yeux vers les étoiles ! ».

Le lot le plus attendu dont l’apparition fut saluée par un grand « Haaaaaaa » de satisfaction du public, une paire de pantoufles du célèbre chausseur anglais Church’s, en velours noir rebrodé d’une rose rouge, est finalement parti à 1 000 €. Le monde, n’est-t-il pas un peu fou, non ?...

En somme, la vente a permis de récolter 130 000 €. Voilà Mitterrand qui s’en est allé.

Un astéroïde a frôlé la Terre

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Nouvelobs.com communique que le 29 janvier un astéroïde, qui mesure entre 150 et 610 m, est passé à moins de 550 000 km de notre planète.

Selon la Nasa, l’astéroïde 2007 TU24 a frôlé la Terre, le 29 janvier à 5h33 GMT, passant à moins de 550 000 kilomètres de notre planète, la distance équivalente à environ une fois et demi celle de la lune. Il n’y avait aucun risque de collision.

Cet astéroïde, mesurant entre 150 et 610 mètres, a été découvert le 11 octobre 2007 par les scientifiques de l’agence spatiale américaine qui surveillent et répertorient ces objets.

La Nasa, tout en soulignant qu’« il n’y avait aucune raison de craindre une collision », a expliqué que tout au contraire « la nature fournissait, avec le passage rapproché de cet astéroïde, une excellente occasion de faire des observations ».

Astérix aux Jeux Olympiques, potion tragique

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Astérix aux Jeux Olympiques de Frédéric Forestier et Thomas Langmann avec Gérard Depardieu, Alain Delon, Clovis Cornillac, Benoît Poelvoorde… est nommé dans Le Quotidien « le film qui oublie simplement d’être drôle ». On y cite d’autres éditions : « La vacuité de cette gigantesque marmite finit pas susciter un sentiment de malaise » (Le Monde), « Un scénario inconsistant » (Ouest-France), « Consternant d’indigence » (Les Inrocks), « Une marmelade tiédasse et sans idées » (Le Parisien), « Gags et dialogue primaires, acteurs absents » (VSD).

Le film pulvérise des records chiffrables : budget de 78 millions d’euros, plan marketing à 20 millions d’euros, lancement instantané sur 5 000 salles en Europe… Le péplum est profilé pour engranger des dividendes considérables sur l’ensemble de l’Union européenne et au-delà (Russie) en essayant de faire mieux que le précédent opus, Mission : Cléopâtre signé Alain Chabat, désormais accusé par Thomas Langmann (fils de Claude Berri) d’avoir restreint ses bénéfices potentiels en raison du caractère intraduisible de nombre de ses gags. L’esprit de calcul semble donc seul avoir traversé indemne l’aventure, dont les errements alimentent les conversations malveillantes des professionnels depuis plus d’un an.

Adapté de l’album d’Uderzo et Goscinny datant de 1968, le film raconte les efforts du bellâtre gaulois Alafolix pour ravir la princesse grecque Irina, promise au fils de César, le crétin tyrannique Brutus.

Le casting est chargé à bloc d’apparitions qui ressemblent à un listing de soirée privée (Dany Brillant, Adriana Karembeu, Zinedine Zidane, Francis Lalanne...).

Malgré la participation des acteurs du « vieux ciné » comme Depardieu et Delon « le vide sidérant que laissent ces deux heures de bruit confirme au moins que le pouvoir économique (producteurs et acteurs sont tous multimillionnaires) œuvre d’arrache-pied à l’abêtissement des foules. »

Sandrine Bonnaire. Un regard intime sur l’autisme

L’actrice Sandrine Bonnaire passe derrière la caméra et signe un film intime et engagé sur sa sœur Sabine, atteinte d’une forme d’autisme.

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Quarante ans, fraîche et sans maquillage, avec accroché aux lèvres, ce célèbre sourire, Sandrine Bonnaire a des allures de mère de famille du quartier qui va chercher ses enfants à l’école. Elle en a deux : Jeanne, 13 ans, fille de l’acteur William Hurt, et Adèle, trois ans, dont le père est le scénariste Guillaume Laurant. Aujourd’hui, c’est sa sœur, Sabine, qui est à l’honneur dans le documentaire très émouvant qu’elle a réalisé sur elle. Primé à Cannes, diffusé en septembre dernier sur France 3, Elle s’appelle Sabine a conquis des milliers de spectateurs.

« Nous avons un an d’écart. Avec mes onze frères et sœurs, nous nous suivons tous de près ». Tôt dans l’enfance, Sandrine a compris que Sabine était différente. « Elle avait son monde à elle, ses rituels. Elle se balançait des heures dans le jardin ou répétait tout en boucle. Mais nous l’acceptions telle qu’elle était, avec beaucoup d’amour et de patience, même si, à l’extérieur, on en avait parfois un peu honte. » Sa maladie a été diagnostiquée très tard, en 2001. « Sabine est psycho-infantile, c’est une forme d’autisme. Mais elle peut communiquer, échanger. Elle a su assez vite lire, écrire et compter et, pendant longtemps, elle a vécu la même vie que nous, avec un décalage. Elle jouait du piano, dansait, circulait à mobylette. » Ces joyeux moments-là, Sandrine les avait fixés avec une caméra vidéo. En retrouvant ces films, l’actrice a voulu aller plus loin et témoigner de ce qu’est devenue sa sœur après une hospitalisation de cinq ans en psychiatrie. « À 27 ans, elle n’a pas supporté la mort de mon frère aîné, elle a fait une dépression. Elle se montrait violente. On s’est résolus à l’hospitaliser, on n’avait plus le choix. » Ce seront des années de cauchemar.

« Je n’incrimine personne. C’est la faute de tout un système ». Sa colère reste entière, même si elle s’exprime avec douceur. Sandrine Bonnaire a marrainé les « Journées de l’autisme » avant de passer derrière la caméra. Le film mêle les images d’archives et celles de Sabine aujourd’hui, qui a retrouvé la joie de vivre dans l’unité de soins où elle vit, près d’Angoulême. « Pour ma famille, cela a été un choc de la revoir à vingt ans. Moi-même j’avais la nostalgie de sa beauté. » Sandrine Bonnaire vient d’écrire avec son mari Guillaume Laurant le scénario d’un film de fiction qui se déroule dans un hôpital psychiatrique. Elle y tiendra le premier rôle, celui d’une autiste. « Sabine m’a donné la force de le faire. »

Les Français favorables au mariage homo

Une majorité de Français est favorable au mariage homosexuel mais opposée à la possibilité pour des couples du même sexe d’adopter, selon un sondage.

L’enquête d’opinion réalisée les 23 et 24 janvier pour le quotidien gratuit Metro révèle que 54 % des personnes interrogées sont « très favorables » ou « plutôt favorables » au « mariage des couples homosexuels ».

En revanche, 52 % des sondés se déclarent « très opposés » ou « plutôt opposés » à « l’adoption d’enfants par des couples homosexuels ». Le sondage, réalisé par l’institut Opinion Way, a été réalisé en ligne auprès d’un échantillon de 1 100 personnes, représentatif de la population française de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.

Neuf Français sur dix se disent attachés aux conseils de leur pharmacien

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Relaxnews : 92 % des Français sont « fortement attachés » aux conseils de leur pharmacien quand ils achètent des médicaments, d’après une étude réalisée par Ipsos pour l’Ordre national des pharmaciens.

Selon cette enquête menée auprès de 934 personnes les 18 et 19 janvier, 87 % des Français considèrent le pharmacien comme « un professionnel de santé », et non comme un « commerçant ».

Le rôle de conseiller du pharmacien est notamment corroboré par le fait que 49 % des femmes ressortent d’une pharmacie sans avoir acheté de médicaments. Par exemple, 45 % des sondés affirment rentrer parfois sans intention d’acheter, mais pour un conseil au sujet d’un problème de santé. 33 % des Français entrent également parfois dans une officine pour demander un conseil sur un médicament qui leur a été prescrit.

L’attachement des Français aux pharmacies se traduit également par une demande de proximité. 97 % des personnes interrogées estiment qu’il est important d’avoir une pharmacie près de chez soi. La sécurité de l’achat en pharmacie est d’une grande importance pour les Français, qui considèrent à 95 % la vente de médicaments en pharmacie comme « une garantie dans la lutte contre le risque de faux médicaments ».

Les trois quarts (76 %) des personnes interrogées considèrent, d’une manière générale, que « l’achat de médicaments ailleurs que dans une pharmacie pourrait présenter plus de risques pour la santé ».

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