Главная страница «Первого сентября»Главная страница журнала «Французский язык»Содержание №16/2008

Univers du français

Irina TCHOUDOVA

L’auteur et sa langue

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Lyonel Trouillot

Au printemps, dans la Grande Salle de la Bibliothèque de littérature étrangère a eu lieu la conférence sur les problèmes de francophonie et de russophonie, organisée par le Centre culturel français et l’ambassade de France, consacrée à la Journée de francophonie.

Pour cette conférence on a invité des écrivains et des critiques littéraires : Lyonel Trouillot – écrivain haïtien, Andreï Kourkov – écrivain ukrainien, président de prix russophone « Pont France-Russie », Jean Claude Lebrun – professeur de littérature à l’Université de Bruxelles, Nikolaï Alexandrov – critique littéraire à la chaîne Culture, Nadejda Bountman – professeur de littérature à l’Université Lomonossov.

La conférence a commencé par la discussion de la thèse : la patrie de l’écrivain c’est sa langue. Lyonel Trouillot croit que la patrie c’est quelque chose de concret. Pour Andreï Kourkov sa patrie est la Russie et justement sa famille. Il écrit en langues différentes : en ukrainien, français, allemand.

Nadejda Bountman a demandé aux participants de définir les termes « francophonie » et « russophonie » et justifier leur emploi. Jean-Claude Lebrun considère la francophonie comme un concept opératoire à trois volets : francophonie linguistique, politique et littéraire. Nikolaï Alexandrov définit la langue comme partie de littérature. C’est par la langue que commence la création de la littérature. Lyonnel Trouillot se sert de créole et de français pour écrire ses livres. Ces langues ne sont que des instruments pour lui. En utilisant les capacités linguistiques il les transforme pour produire sa langue à lui. Ses livres sont édités en français parce qu’il n’y a pas d’éditions en créole.

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Andreï Kourkov

Koundera est d’origine tchèque qui écrit en français. Dans son français on aperçoit le rythme tchèque. C’est aussi le cas de Shan Sa (une Chinoise, qui écrit en français), d’Andreï Makine (un Russe, qui écrit en français).

Ce n’est pas un secret qu’un livre naît à l’aide de l’écrivain en collaboration avec l’éditeur et le lecteur. Les écrivains, qu’est-ce qu’ils font pour que leurs œuvres soient publiées ? Lyonel Trouillot tache de rendre le texte fini à éditeur. Il vaut mieux que le plaisir de l’édition de livre soit réciproque. Il est sûr que la langue d’origine n’a aucune importance. Ce qui compte c’est le sens que porte le texte. Le fait de la langue ne reflète pas la qualité du texte.

D’après Jean-Claude Lebrun, l’histoire et la langue sont liées.

M. Lebrun a caractérisé un roman contemporain. Selon lui c’est un bouquin de 250 pages, sans talent de Balzac, de Tolstoï. Mais c’est évident que la littérature du XIXе siècle se distingue de celle du XXIе siècle. Aujourd’hui la littérature subit de nouvelles tendances. Peut-être dans une dizaine d’années on va parler de grands écrivains du XXIе siècle.

En fait, la littérature contemporaine n’est pas en péril.

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