Arts et culture

Carla Bruni lance un nouvel album Comme si de rien n’était

Ce n’est pas que j’ai mis l’italique par hasard, c’est le vrai titre du nouvel album de Carla Bruni. Et qui a suscité beaucoup de discussions. La question que se posent de nombreux critiques est la suivante : selon quels critères apprécier l’opus de la Première Dame de France ?…

Le nouvel album comporte quinze titres composés par la chanteuse elle-même.

Le Monde demande : « Peut-on parler de Carla Bruni-Sarkozy comme on parlait de Carla Bruni ? Comment faire pour estimer la valeur de son nouvel album sans paraître lui faire payer sa situation “privilégiée” ? » Question légale surtout quand on pense à toutes les histoires scandaleuses liées au nom de Bruni, qui a alors maitenant cette image de Première Dame épatante qui empêche bien de la considérer comme une chanteuse vraiment intéressée à son art.

Le site des chroniqueurs musicaux HitMuse appelle cet album « le sparadrap du Capitaine Haddock dans les aventures de Tintin » et écrit plus loin : « C’est comme si le contexte politique dépassait le cadre même de l’œuvre enregistrée. Bref Bruni semble plus grande que Carla et c’est cette ambiguïté sans doute qui nous met si mal à l’aise. Où s’arrête l’art officiel lorsque les ministres de la République quittent le Conseil des Ministres arborant fièrement la précieuse galette pour les caméras du JT ? Où commence la critique musicale lorsque le centre du marketing de l’album se trouve non pas à la direction de son label mais au Palais de l’Élysée ? En fait, Carla aurait du prendre un pseudo pour publier son disque, cela n’aurait peut-être pas eu le même impact médiatique, mais au moins on aurait pu juger sa musique en toute objectivité sans se déchirer entre sarkophobie et sarkophilie ! »

Ils ont peut-être raison mais à nous de juger !