Arts et culture
Les égéries de Serge Gainsbourg
« Nous nous sommes dit tu.
Nous nous sommes dit tout.
Nous nous sommes dit vous,
Puis nous nous sommes tus. »
Serge Gainsbourg
Pendant plus de trente ans, Gainsbourg écrit pour les femmes. De Jane Birkin à Catherine Deneuve, en passant par Françoise Hardy, Isabelle Adjani ou Vanessa Paradis. On tient souvent Gainsbourg, grand séducteur, pour misogyne. Qu’en est-il, en effet, celui qui fredonnait : « Les femmes, c’est du chinois. / Les comprenez-vous ? Moi pas. »1 ? Ou cet homme qui ne laissait pas de répéter : « Si j’avais à choisir entre une dernière femme et une dernière cigarette, je choisirais la cigarette, on la jette plus facilement. » « Mon parcours c’était attaquer les femmes pour qu’elles ne m’attaquent pas. » Mais aussi, jetant le masque de la fierté et de l’insolence : « Je ne veux pas qu’on m’aime, mais je veux quand même ! »
Un inventaire de quelques-unes des rencontres majeures qui ont nourri de très belles collaborations artistiques…
1 Les Femmes, c’est du chinois, chanson de 1961.