Главная страница «Первого сентября»Главная страница журнала «Французский язык»Содержание №3/2007

Univers du français

Nathalia ANTONOVA , Irina FEDOROVA

On apprend en voyageant ou on voyage en apprenant

Souvenirs de Vienne

Est-ce qu’il y a quelqu’un qui ose mettre en doute la sagesse du peuple ? Mon voyage à Vienne en est une bonne illustration. Le but de ma narration est de vous faire savoir avec quelles nouvelles connaissances j’ai traversé en avion une partie de l’Europe de mon retour à Moscou. Et bien, j’ai appris que ... et, maintenant, je sais ...

De peur de vous trop ennuyer, je finis. Mais vous devez savoir aussi que c’est seulement en bonne compagnie qu’on voyage bien et qu’on apprend beaucoup.

Irina KHARITONOVA,
Moscou

Le premier Congrès européen de la FIPF, bien qu’un peu surchargé, était une réussite. Outre les conférences telles quelles, il y avait une grande quantité de stands où l’on pouvait voir et faire voir ce qui se fait dans différents pays. Le stand de notre Association, bien garni et très pittoresque, avec une grande carte géographique où étaient marqués villes, villages où vivent et travaillent des membres de l’AEFR, a suscité un grand intérêt. On nous posait des questions sur la Russie, sur la situation de la langue française dans notre pays et, bien sûr, sur l’enseignement de cette langue. Nous avons distribué beaucoup de matériels informatifs, des dépliants, des livres et des souvenirs.

Il y avait encore une chose très importante : contacts personnels entre les professeurs de français venus de nombreux pays. On discutait des problèmes intéressants plus particulièrement les Européens, on échangeait non seulement des livres, des renseignements de toute sorte, mais aussi des promesses de garder les contacts établis au cours du Congrès.

Espérons que ces promesses ne seront pas oubliées !

Elena VLADIMIROVA,
Moscou

Le premier Congrès de la FIPF qui s’est tenu en novembre 2006 est un événement d’une grande importance.

Malgré notre longue carrière pédagogique c’était la première fois que nous avons assisté au Congrès de telle envergure où presque mille enseignants ont pris part. La préparation et l’organisation du Congrès est hors de toute critique. Chaque participant a reçu une sacoche pleine de matériel didactique et un Programme détaillé des travaux du Congrès.

Le titre du Congrès « Le français, une langue qui fait la différence » indique clairement son orientation : il fait penser au danger de la monoculture et à la façon de diriger les enseignants de français dans leur futur travail. Le Congrès avait un large programme intéressant qui comprenait des conférences et des ateliers, des tables rondes qui se déroulaient (hélas !) en même temps.

L’organisation des stands était une idée heureuse. Cela nous a donné la diversité des contacts avec nos collègues des pays différents. Il faut dire que parmi les autres stands, le nôtre était bien et richement « équipé » et attirait attention. Les membres de notre délégation, à tour de rôles, faisaient le service au stand et répondaient aux nombreuse questions posées par des collègues étrangers. Nous avons fait connaissance avec deux collègues roumaines qui ont exprimé leur désir de participer au prochain Séminaire à Ivanteyevka. Qui vivra verra !

Au cours de la table ronde présidée par Mme Janina Zielinska, vice-présidente de la FIPF et présidente de la CECO, nous avons appris avec satisfaction que notre Association était une des plus représentatives au Congrès (nous étions 25 ! de l’AEFR). C’était très agréable d’être applaudies par les représentants des autres associations qui font partie de la CECO.

Le programme culturel prévoyait une soirée littéraire qui nous a permis de découvrir Eric-Emmanuel Schmidt, écrivain sérieux, essayiste, dramaturge, penseur, un bon styliste qui sait si bien décrire des sentiments d’un enfant mourant aussi que des problèmes du monde musulman. La plus impressionnante était la lecture d’un passage d’auto-fiction Ma vie avec Mozart, correspondance intime avec le compositeur de Vienne. La lecture était accompagnée par la musique magique de Mozart et regrettée encore une fois que les organisateurs du Congrès ne nous aient pas proposé un récital de musique de Mozart.

Le point final était la conférence de clôture du philosophe Edgar Morin sur la civilisation européenne qui s’était créée autour de la Méditerranée et où un des rôles principaux appartient à la culture française ; une conférence peut-être un peu subjective, mais profonde et originale.

Et pour finir, nous citerons une phrase du président du Comité d’organisation, Raymond Gevaert : « Il n’y a pas d’Europe sans plurilinguisme ni sans le français ! »

Nos remerciements profonds vont à tous ceux et celles qui nous ont donné cette merveilleuse possibilité de découvrir l’Autriche et sa capitale, d’assister à ce Congrès européen – à Jeanna Mikhaïlovna Aroutiounova, présidente de l’AEFR, à Alexandre Prozorov, administrateur de l’AEFR et à tous les membres de notre délégation.

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