Главная страница «Первого сентября»Главная страница журнала «Французский язык»Содержание №6/2007

Univers du français

Jeanna AROUTIOUNOVA

Je vous souhaite un excellent Séminaire !


Chers collègues,

Ouvrir le XVIe Séminaire, organisé par AEFR avec l’appui de l’Agence Fédérale et le soutien des ambassades des pays francophones, surtout celui de l’ambassade de France, est un devoir honorable pour moi. Aujourd’hui, je peux dire que « la belle aventure » du français langue étrangère commencée il y a plus de 15 ans à travers les Séminaires nationaux organisés tous les ans, continue à vivre. La preuve qu’elle est vivante, c’est la présence de plus de 200 professeurs-stagiaires, venus de 92 villes de la Fédération de Russie. À côté des professeurs russes, nous avons des collègues, venus de la Biélorussie, des États-Unis. Ce qui nous unit, c’est la langue que nous enseignons et que nous aimons pour sa clarté et sa précision, pour sa majesté et sa finesse.

En automne, quand il fait triste, et le ciel est gris, je pense à mes collègues, qui à la rentrée entrent dans leurs salles d’études et disent : « Bonjour, mes amis ! », je pense aux stagiaires qui vont venir à notre Séminaire des quatre coins les plus éloignés de notre immense pays, malgré les distances et les difficultés du voyage. Et je pense à l’équipe francophone qui restera toute la semaine avec nous, qui partagera nos soucis et qui aidera à créer l’ambiance de l’espace francophone – ce bain français où tous les stagiaires plongent avec un si grand plaisir.

Tous ceux qui enseignent la langue française, se rendent bien compte que c’est justement la langue qui fait le lien avec une histoire et une unité nationale, c’est la voix audible de la France et de la Francophonie dans le monde.

Je suis convaincue que sans militantisme des professeurs de français, il n’y a pas de français. L’une des facettes de notre métier, c’est le rayonnement et la diffusion de la langue française, c’est la fidélité aux valeurs chères à nous depuis la Révolution française.

Malgré la mode et la conjoncture politique, la langue de Molière et de Baudelaire, de Hugo et de Perrot sera, même dans mille ans, une langue non seulement de communication internationale, mais de poésie, de culture, de science. Elle sera là parce que des milliers d’étrangers en auront besoin.

D’après ma nature, je suis plutôt optimiste, je suis sûre que le français doublera son prestige universel.

En guise de conclusion, je voudrais remercier vous tous, pour tout ce que vous faites dans vos établissements scolaires et supérieurs. Je tiens à remercier tous les intervenants qui vont travailler sans ménager leurs forces et vont répandre les idées de la francophonie sur le sol russe. Je vous souhaite un excellent Séminaire rempli de réflexions, d’apprentissages, de rencontres agréables et de souvenirs inoubliables !

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