Paris, je t’aime

Moi, personnellement j’adore les courts-métrages, parce que je peux les voir assez beaucoup sans me sentir fatiguér : on change souvent de sujet et ça rafraîchit, plusieurs styles sont représentés et ça fait être plus attentif aux traits spécifiques de chaque réalisateur, qui tranchent plus évidemment sur le fond de ses collègues. En une heure on peut se plonger dans de différents cinéma : italien, français, américain, – et sentir le charme individuel de chacun. Ces dernières années les projets communs des réalisateurs du monde entier sont devenus assez fréquents. Il suffit de se rappeler Dix minutes plus grand, Café et cigarettes ou Eros, qui tous ont eu un grand succès auprès du public. En plus, c’est toujours une bonne popularisation du « vrai » cinéma, du Cinéma avec une « C » majuscule, pour le large public.

Le film Paris je t’aime a réuni 20 réalisateurs très connus : Bruno Podalydès, Gurinder Chadha, Gus Van Sant, Joel et Ethan Coen, Walter Salles et Daniela Thomas, Christopher Doyle, Isabel Coixet, Nobuhiro Suwa, Sylvain Chomet, Alfonso Cuaron, Olivier Assayas, Oliver Schmitz, Richard La Gravenese, Vincenzo Natali, Wes Craven, Tom Tykwer, Gérard Depardieu et Frédéric Auburtin, Alexander Payne.

Le thème n’est pas à cacher puisqu’il est dans le titre même, mais préparez-vous à des surprises. Car Paris... est loin d’être une image d’Épinal. Il montre les aspects les plus inattendus, les caractères les plus différents, les possibilités de la perception les plus vives. Un souvenir, une fantaisie, un regard, une image, un mot. Une tentative de raconter un amour, de trouver son pourquoi ou au moins d’essayer de le faire, oser le faire, ou au contraire, ne s’en demander pas, garder le mystère. Une histoire ou plusieurs histoires ? On ne peut pas donner une réponse. Nos destins sont mêlés, les voies de nos vies sont entrelacés. Un film étonnant car malgré la diversité de styles, de points de vue, il laisse une impression très unie... et une forte envie de revoir Paris !