Главная страница «Первого сентября»Главная страница журнала «Французский язык»Содержание №14/2007

Arts et culture

Johnny Hallyday (1943), le roi des idoles et le monument historique

Comme Boris Vian, affir mant que Piaf aurait pu chanter l’annuaire téléphonique, Jacques Brel disait un jour : « Faites chanter les chansons de Johnny par quelqu’un d’autre, personne ne les écoutera1 . »

Son culte est ancien. Johnny n’a que 17 ans, lorsqu’ il devient l’idole des jeunes.

Voilà c’est déjà 47 ans que ça dure. Peu importe que les Français l’aiment ou non : ils ont vécu ces 47 dernières années avec lui à ses côtés. Il était là, sur leur premier électrophone, dans leurs premières surboums. Il était sur la scène du Palais des Sports en 1961, quand, pour la première fois, on a cassé 700 fauteuils en un soir. Là aussi, lorsque, à l’appel d’Europe 1 200 000 « copains » ont envahi la place de la Nation. Le lendemain, le général de Gaulle a proposé « d’utiliser toute cette énergie à la construction de routes » et le philosophe Edgar Morin a lancé dans Le Monde le mot : « yé-yé ».

Depuis 1964, Hallyday trône au musée Grévin, coulé dans la cire, la rock-star, l’icône de tous, mais si humain avec ses amours, ses ruptures, ses copains et ses chagrins, Johnny Hallyday est une exception culturelle à lui tout seul.

Johnny Hallyday (1943), le roi des idoles et le monument historiqueInconnu hors des frontières (on dirait que la France le garde pour elle toute seule), il n’est prophète qu’en son pays : 1 000 chansons, dont une centaine de tubes, 100 millions de disques et de cassettes vendus2 , un bon millier de couvertures de magazines, 39 disques d’Or. Il est aimé par les jeunes, les vieux, les libéraux, les communistes, les royalistes, les punks, les classiques, les provinciaux, les Parisiens…

Il a réussi à conserver aujourd’hui son emprise sur le public et continue à susciter l’excitation. Mythe vivant, il n’a jamais déçu son public. Au contraire, à ses fans de l’époque qui ont à peu près son âge, se sont rejoints leurs enfants et leurs petits-enfants. « Il y a dans l’affection très profonde du public pour Johnny Hallyday un phénomène qui va au-delà des classes sociales. Le comprendre nous éclairerait probablement sur nous, les Français. »3

Il symbolise la France de la seconde moitié du XXe siècle, avec ses hauts et ses bas. « Johnny, c’est Victor Hugo de la rengaine. S’il meurt, la France s’arrête. »4

L’enfant abandonné

Né en 1943, Jean-Philippe Smet, un enfant belge abandonné, est recueilli et élevé par sa tante, Hélène Mar. Elle est danseuse à Paris et fréquente le monde du spectacle avec ses deux filles.

« Ma mère ne pouvait pas s’occuper de moi, elle travaillait comme mannequin. Ma tante est devenue comme ma mère. Je l’appelais maman. Elle était mon point de stabilité. Et puis, j’ai vite construit ma vie tout seul. Je suis parti de la maison à 16 ans, quand j’ai commencé à chanter, à gagner mon argent. J’ai toujours fait mon métier. Et je suis très complexé et timide. Je doute toujours de moi. »

Son enfance, il n’aime pas en parler, mais il reste toujours du passé des cicatrices que l’amour des foules n’a jamais refermées, la peur du noir et la phobie de l’abandon.

« Vous savez, je n’aime pas trop parler de ma vie. Je ne peux pas dire que j’ai eu une enfance heureuse, mais je m’en suis sorti. Mon père est parti quand j’étais un bébé. Il m’a abandonné pendant que ma mère travaillait. Il m’a sorti de mon lit d’enfant, il m’a laissé sur une couverture sans vêtements, il a emporté mon lit pour le vendre et se payer à boire, c’était un alcoolique. Je ne lui fais pas de reproches, parce que si j’avais été choyé par un père, je ne serais peut-être pas devenir ce que je suis. Pendant des années, j’ai toujours désiré une vie de famille et je ne suis jamais arrivé à la construire… »

À 3 ans, Jean-Philippe est déjà dans les coulisses des music-halls et des cabarets, il participe au show familial. Ce sera toute son école.

À 11 ans, pour la première fois, il monte en scène. Le soir, grimé en cow-boy, il interprète, entre deux numéros de ses parents adoptifs, des chansons de Montand. Un peu plus tard, il ajoutera à son répertoire Georges Brassens. « Mes premières amours, ce sont les chansons de Brassens. Je les ai chantées avant de découvrir le rock’n’roll et je les connais encore toutes par cœur, contrairement aux miennes. »

21 septembre  1961. Johnny : premier concert à l’Olympia. Jusqu’au 9 octobre, l’idole des jeunes, qui vient d’avoir 18 ans, fait salle comble à l’Olympia. À l’occasion, il anime des bals dans les clubs de Pigalle. Le rock va tout changer, et tout lui donner – un moyen d’expression, un but, une « identité ». « À Montmartre, je suis entré dans un cinéma, pensant voir un western. Mais c’était un film musical. Et puis, toute la nuit, j’ai repensé à ces cinq ou six filles qui étaient dans la salle et qui se mettaient à hurler dès qu’apparaissait le chanteur. J’y suis retourné le lendemain. Il y avait d’autres filles dans la salle et elles hurlaient de la même façon. En sortant, j’ai regardé le nom du chanteur sur l’affiche. J’ai décidé que je chanterais comme lui. » C’était le film Loving you, avec Elvis Presley. À partir de ce jour-là, Jean-Philippe décide de se consacrer à la chanson, prend un pseudo à l’américaine et se fait appeler Johnny Hallyday par ses copains de la bande du square de la Trinité5 ainsi qu’au Golf Drouot6 , lieu incontournable pour tout amateur de musique américaine. Johnny fréquente ce temple du rock en compagnie d’Eddy Mitchell et Jacques Dutronc. Un soir, il ose monter sur scène et chanter devant les copains. Le public l’accueille avec un grand enthousiasme. En six mois, Johnny Hallyday rassemblera son cercle d’admirateurs ; un an plus tard, il sera une star. Avec son pseudonyme et sa biographie imaginaire (pour les non-initiés, il invente une belle légende selon laquelle il est le fils d’un cow-boy), il incarne le rêve de toute la génération des enfants de baby-boom d’Amérique et de liberté. Il ne chante peut-être pas très juste, mais il a la fougue, le beau visage du voyou romantique. Dans la « douce France » de Charles Trenet, il capte l’élan de révolte adolescente. Chaque soir, dans la salle où il chante, ce sera l’empoignade entre le parterre : « Au fou, sortez-le ! » et le balcon en cuir noir : « Vas-y, Jojo ! T’es le meilleur. » Lui, se roule déjà par terre, meurt déjà sur sa guitare, embrasse son micro.

L’idole des jeunes

En 1960, l’heure de Johnny sonne, puisqu’il enregistre son premier 45 tours : T’aimer follement. La critique d’alors lui prédit une carrière éclair. Il est invité sur l’unique chaîne de télévision, à l’émission « L’école des vedettes », et les jeunes Français découvrent un jeune homme de 17 ans, en pantalon de cuir noir, intimidé par les caméras et les questions, mais totalement décomplexé lorsqu’il chante et danse. C’est vrai, dans la vie et à la télévision, le grand garçon, dont la voix n’est pas encore définitive, paraît timide. Mais sur la scène il se dépasse : énergie, transes, appel aux encouragements du jeune public électrisé qui hurle en retour. Les jeunes l’adoptent aussitôt, et quand il chante à genoux, se roule par terre, menace le public du doigt, la tension est à son comble.

Les photos du rocker couvrent les murs des chambres des « ados ». La presse s’indigne. Mais le magazine Salut les copains ! en fait l’idole de la génération yé-yé, qui chante des tubes, encore des tubes, rien que des tubes, toujours des tubes.

Tout se passe bien jusqu’au 24 février 1961. Ce soir-là, Johnny participe pour la première fois au Festival international de rock’n’roll. Des milliers de jeunes viennent l’entendre chanter. Il y a les fans du chanteur et les anti-Johnny. Parce que Johnny, vedette à 18 ans, ne fait pas encore l’unanimité. Tout se termine par une vraie bataille, on casse des sièges et des vitrines. C’est la police qui tire le rideau à coups de lacrymogène, et la légende de Johnny, un mauvais garçon qui sème de la violence, est née.

Ses concerts sont annulés à Lyon. Il est interdit à Bordeaux. La province ne veut pas de lui. En revanche, à Paris, il est invité à faire son premier Olympia, où du 20 septembre au 9 octobre de 1961 il se montre, en smoking bleu nuit.

Johnny et sa familleLe 14 juillet 1963, Johnny confirme sa mauvaise réputation en twistant La Marseillaise lors de la gala, ce qui scandalise les anciens combattants et le général de Gaulle lui-même qui finit par prendre le micro : « Johnny Hallyday ? Mais si ce jeune homme a de l’énergie à revendre, il faudrait l’envoyer casser des cailloux sur les routes ! » Il n’ira pas casser des cailloux sur les routes mais, ayant choisi la nationalité française7 , il fera son service militaire, en Allemagne (1964), comme les autres et se mariera en 1965 avec la belle Sylvie Vartan. Parce que ça fait déjà deux ans que deux idoles des jeunes vivent une passion tumultueuse qui se transformera en un roman suivi pendant des années par le public. Johnny et Sylvie font partie des quelques couples célèbres à partager le même mode de vie, le même métier, les mêmes bonheurs, la même souffrance, la même intensité. Pire encore, tous les deux sont « numéro un » de la chanson de l’époque. Dur, dur, dur. Leur fils David naît le 14 août 1966, et rapidement la première crise s’installe au sein du couple. Le rocker qui déchaîne les foules n’est pas prêt à être père, il n’a rien changé à ses habitudes, et de concerts en soirées entre copains, il oublie son nouveau statut. Sylvie réagit avec son tempérament et demande le divorce. Johnny ne comprend pas et sombre dans une période de désespoir que ses auteurs retranscrivent immédiatement dans Noir c’est noir :

Noir c’est noir
Il n’y a plus d’espoir
Oui gris c’est gris
Et c’est fini, oh, oh, oh, oh...

Johnny se sent fatigué par la gloire, vidé, déprimé. Il se sent également blessé par le chanteur Antoine qui se moque de lui dans ses Élucubrations 8 , une chanson provocatrice qui a donné lieu à une véritable bataille. Cette fois, il s’agit des rockers (Johnny) et des hippies (Antoine) qui portent des chemises à fleurs et des cheveux longs.

Si je porte des chemises à fleursGuitare modèle 1960
C’est que je suis en avance de deux
ou trois longueurs
Ce n’est qu’une question de saison
Les vôtres n’ont encore que
des boutons
Oh, Yeah !

(Antoine, Les Élucubrations)

En répondant à son ennemi, Johnny se moque à son tour d’Antoine et des beatniks : « cheveux longs, idées courtes », hurle-t-il. Mais au fond, il a de plus en plus l’impression de voir les temps et les modes changer et son incapacité d’être à la hauteur des attentes de son public. L’image de l’idole l’écrase et le détruit. Victime d’un coup de fatigue et d’une crise de dépression, il tente de se suicider, le 10 novembre 1966, en se tailladant les veines. « Je rêvais de stabilité, et quand j’avais la stabilité, ça m’angoissait terriblement. J’avais un besoin fou de bonheur, et quand j’avais le bonheur, je le transformais en enfer. J’ai eu beaucoup de difficultés dans ma jeunesse à cause de ça. »

Il aura heureusement réchappé cet accident du suicide, comme des accidents de voiture, des divorces, des complots boueux, et même de l’annonce de sa mort en janvier 1981 sur une dépêche de l’Agence France-Presse (AFP).

Sylvie, amoureuse, pardonne, et le printemps 1967 voit deux idoles à nouveau réunies pour plus d’un mois à l’Olympia, chantant en duo Je crois qu’il me rend fou.9 Et puis, chacun suit sa route professionnelle et sentimentale. Si Johnny continue d’aller d’aventures en aventures, Sylvie épouse au printemps 1981 Tony Scotti, producteur américain.

Les années passent, au cours desquelles le public regrette le parcours commun des deux idoles qui aura duré près de 20 ans. Johnny et Sylvie se montrent rarement ensemble et s’ils continuent d’entretenir des rapports familiaux, on ne les croise guère qu’au mariage de leur fils David. Et puis, alors que cela semblait impensable, Sylvie vient chanter en 1993, trois soirs durant, sur la scène du parc des Princes à l’occasion des 50 ans de Johnny. Ces retrouvailles montrent clairement que la complicité de ces deux enfants du rock est toujours forte.

Cheveux blancs, idées neuves

Et aujourd’hui, à l’âge de 64 ans, comment est-il, ce phénomène national ?

Johnny, 2007Il est en pleine forme, Johnny. Toujours star nationale, depuis bientôt 47 ans, il est toujours le même : généreux, simple et professionnel. En jean et tee-shirt noir orné d’un pendentif en forme de tête de mort, ou bien en veste en cuir de rocker et chemise mauve de dandy. Il est sexy pour les uns, ringard pour les autres, et pourtant tout le monde l’aime. Mais pourquoi ? Est-ce sans doute parce qu’il est arrivé à traverser toutes les modes sans vraiment en faire aucune, sans s’y arrêter. Depuis qu’il chante, Johnny ne s’est pas trompé. Ses chansons, il les choisit avec un instinct de chat. Pas un courant ne lui échappe : Johnny-country, Johnny-rhythm’n’blues, Johnny-hippie, Johnny-crooner… Un artiste talentueux, qui n’a pas d’œuvre personnelle à défendre (il a peu composé), un formidable interprète des chansons des autres, il est devenu le roi des idoles. Et le roi est au-dessus des modes. Il marche simplement avec le temps et en accord avec son époque. Même si, en y regardant de plus près, on s’aperçoit que Johnny n’a toujours chanté que deux grands thèmes : l’amour et la solitude.

Est-il toujours fasciné par les États-Unis ?

« J’aime bien aller aux États-Unis, un mois. J’aime la musique américaine, mais ce n’est pas ma culture, je suis trop latin pour ça. Je suis déçu par la mentalité américaine, leur obsession du business, leur tendance à se prendre pour les maîtres du monde. »

Et aujourd’hui ?

Aujourd’hui, l’idole apparaît sans prendre la peine de dissimuler ses rides. Mais un sourire suffit pour que reparaisse l’adolescent d’hier. Difficile, pourtant, de reconnaître en cet homme le rocker arrogant de la scène. C’est sa jeune femme Laetitia qui est son  «nouvel équilibre », comme disent les magazines féminins.

« Avec elle, j’ai enfin trouvé la femme de ma vie. Je pense finir mon existence avec elle. »

C’est l’histoire d’un amour plus fort que tout. Ils se sont rencontrés en 1995, mariés un an plus tard et, depuis, ils ne se quittent plus. Pourtant, à l’origine, personne n’aurait parié sur cette romance. Trop grande différence d’âge, disait-on. On se trompait. Au fil des ans, Laetitia est devenue la confidente, l’amie et la meilleure alliée de Johnny. Toujours à ses côtés, dans les difficultés comme dans la belle fortune. Alors aujourd’hui, Johnny, ce mari instable, ce père maladroit, s’est reconvertit en chef de famille modèle.

Le soir, chez les Hallyday, tout le monde dîne à la cuisine, chacun à sa place, autour des deux mamies : Huguette, la maman de Johnny, et Mamée, l’arrière-grand-mère de Laetitia, et bien sûr, Jade, leur fille adoptive. « On a adopté une petite fille au Vietnam, un tout petit bout de chou de 3 mois, quand j’ai vu cette petite fille pour la première fois à l’orphelinat, elle m’a fixé comme ça avec ses petits yeux en amande, et je me suis demandé comment on pouvait abandonner une enfant. J’ai signé un contrat avec ma fille. Je dois vivre encore vingt-cinq ans. Jade me rend plus fort. »

Le dimanche, il y a aussi sa fille Laura, et son fils David, ses petites-filles, à qui Laetitia apprend à faire des gâteaux, et Johnny, qui lance : « Finalement, je suis une sorte de patriarche ! » Le patriarche qui a conquis tous les publics. être fan de Hallyday est, aujourd’hui, du dernier chic chez les intellectuels. Et les ados, dans tout ça ? Ils chantent le même refrain : « Jojo, on t’aime ! »

Avec Johnny, la grande époque dure toujours. Quand on lui demande ce qu’il aimerait qu’on dise de lui après sa mort, il répond en toute franchise : « Il a cru en ce qu’il a fait. »

Johnny Hallyday a décidé de quitter la France ?

Un choc ! Johnny Hallyday a décidé de quitter la France et s’exiler en Suisse… pour raisons fiscales : il n’a plus envie de « payer au fisc 72% de ses revenus ». Le chanteur possède un chalet de Gstaad, l’une des stations de ski les plus huppées du monde. Pour être résident à Gstaad, il faut y habiter 6 mois et 1 jour.

Il réside donc en Suisse depuis fin décembre 2006, expliquant sur Europe 1 qu’il « en a marre, comme beaucoup de Français, de payer ce qu’on nous impose comme impôts… Mais j’aime la France et même si je suis résident ailleurs, je suis quand même citoyen français. »

On sait aussi que l’ex-idole des jeunes Français a annoncé son souhait d’obtenir la nationalité belge. Selon le chanteur, cette démarche est motivée par des raisons « sentimentales », mais il est vraisemblable qu’elle lui soit nécessaire dans sa volonté de payer moins d’impôts.

Johnny retourne en France ?

Après l’élection de Nicolas Sarkozy, Johnny a l’intention de revenir s’installer en France. C’est sa femme, Laetitia, qui l’a affirmé : «On va certainement revenir en France.» Elle a rappelé au passage que la raison de ce retour est une proposition du nouveau président qui veut « mettre le bouclier fiscal à 50% ».

Selon la jeune femme, son mari a parlé de ses projets avec Nicolas Sarkozy le soir après l’annonce des résultats de l’élection. En disant « comprendre ce que les Français ont pu ressentir » à l’annonce du départ du chanteur, elle a souligné: « On aime notre pays, on aime la France, [...] Johnny appartient à la France ».

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1 Un Johnny Hallyday, histoire d’une vie, par Jean-Dominique Brierre et Mathhieu Fantoni

2 Pour tout dire, Johnny a déjà oublié la moitié des titres des chansons qu’il a enregistrées : «Comment elle s’appelle, celle du prix Goncourt ?»

3 Jean-Jacques Goldman, chanteur

4 Carlos, chanteur

5 Le quartier situé autour de l’église de la Trinité, les Grands Magasins (Printemps et Galerie Lafayette), Olympia…

6 Une boîte à la mode dans les années 1960

7 Sa mère est Française, son père est Belge

8 Œuvre ou théorie qui a peu de sens

9 Le couple durera 15 ans

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