Éditorial
Gréta TCHESNOVITSKAYA
Parole au rédacteur en chef
Avec l’arrivée du mois d’août, l’été n’est pas encore fini. Le beau temps et le chant bohème des oiseaux remplissent le cœur de joie et appellent hors de la ville. On a besoin du mouvement et de la marche.
Quel bonheur que d’admirer les fleurs qui se réveillent au petit bruit des grillons et des mouches ! Quel bonheur que d’écouter le chant des ruisseaux et de respirer l’air vivant, rempli de parfum des herbes !
Midi. La sieste à l’ombre d’un chêne. Pique-nique. La forêt et les clairières sont généreuses. On n’a que cueillir. Myrtilles, framboises – quel dessert raffiné, quelle gourmandise subtile, quelle délicatesse sauvage !
La bouche pleine de saveurs ensoleillées, apaisée et fascinée, je reste là, jusqu’au soleil couché, à admirer le paysage de l’été finissant, qui étire ses dernières paresses tièdes.
La nuit tombée, une voiture me ramène jusqu’à la ville.
Voilà un nouveau jour qui se lève, et je vous adresse mes pensées les plus chaleureuses. Bonne fin des vacances !