Главная страница «Первого сентября»Главная страница журнала «Французский язык»Содержание №15/2007

Mon amie la langue française

Gréta TCHESNOVITSKAYA

Les vacances turques d’Irina Tchiguinsova

Beaucoup de préjugés circulent sur le tourisme et l’hôtellerie. Si, pour les touristes, ils riment avec vacances et voyages, pour le prestataire de service, au contraire, ils sont synonymes de longues heures de travail dur et difficile avec un salaire souvent assez bas.

Que faut-il pour travailler dans le tourisme ? Tout d’abord de fortes motivations. Les professionnels, eux, parlent de l’amour du métier et même de la passion.

Irina Tchiguinsova, étudiante de l’Université d’État de Tcheliabinsk, travaille depuis 3 ans dans l’hôtel cinq étoiles en Turquie. Elle fait part de ses impressions à La Langue française.

– Pour la première fois, je suis venue en Turquie pendant mes vacances d’été comme stagiaire à l’aéroport. Mes premiers pas n’étaient pas très faciles. Pour réussir dans ce métier, il faut être toujours aimable, même charmante, bien professionnelle et très dynamique. Il faut savoir garder son sourire, même si tu tombes de fatigue.

Le candidat doit posséder plusieurs compétences : une très bonne formation hôtelière, expérience, maîtrise des langues étrangères (je parle l’allemand, l’anglais et le turc). Il faut connaître l’histoire et la géographie du pays, sa culture, ses traditions, les mœurs de ses habitants. Il faut comprendre les lois et les perspectives de l’industrie hôtelière.

Cette année, je travaille à la réception. Je suis responsable de l’accueil des clients, de leur installation et de leur séjour dans notre hôtel. C’est le secteur le plus important, il demande beaucoup d’organisation, de discipline et d’enthousiasme. Tout doit fonctionner à merveille. Pour réussir dans ce milieu, il faut savoir trouver le ton juste avec tout le monde, être toujours bien gentille et dotée d’excellentes aptitudes en communication.

Ce travail me plaît et l’année prochaine, je voudrais recommencer.

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