Arts et culture
En recherche d’une étoile bohémienne…
par Galina Voronina et Olga Arsentyeva
« L’homme doit trouver une amie ! »
R. KIPLING, En recherche d’une étoile bohémienne
Il l’a trouvée. Elle chantait, ses monistes sonnaient tendrement, l’orgueil et la fierté de son regard attiraient et charmaient...
Petro et Tatiana sont deux étoiles éclatantes dans le monde de la musique et de la chanson tsigane. Ils se sont connus en France et en Europe.
Petro Ivanovitch est né en Yougoslavie et y a grandi, son grand-père était un Tsigane russe. À l’âge de 18 ans, Petro vient à Paris avec son père. Il commence son chemin artistique avec son frère Slobodan qu’il apprend à jouer de la guitare. Puis les frères organisent une quartette. Ce sont Georgni Portog et Andreï Chestopalov qui jouent avec eux. Ils donnent des concerts sur les grandes scènes parisiennes, telles que Olympia et Bobino. En 1970, deux années plus tard de l’arrivée des frères à Paris, « Philips » enregistre leur premier disque Tsigane Ivanovitchi. Un peu plus tard les frères sortent leur deuxième disque qui a un grand succès en Europe. En tout, Petro a enregistré sept disques du folklore tsigane et de la musique classique. Un des disques est devenu Disque d’or.
Plus tard, ils ouvrent leur restaurant Tsigane Ivanovitchi où viennent toutes les célébrités de Paris, y compris Jacques Chirac.
En 1985, Slobodan, frère cadet de Petro, meurt subitement. C’était un grand choc pour Petro. Quelques années après, Petro rencontre Tatiana. La danseuse professionnelle, elle arrive en tournée à Paris avec le théâtre « Romain ». La rencontre de ses deux personnes de talent est le début à la création du nouveau duo. Ce duo est en tournée en Europe, travaille avec succès aux théâtres, se produit à la télévision, donne des soirées. À présent, ils sont en train d’enregistrer un nouveau disque.
On voudrait souhaiter à ce groupe de nouvelles idées créatrices et de grandes réalisations.
L’auguste tenue, dans une cadence aux pas de reine.
L’oiseau sauvage qui déployant ses ailes
Comme l’enivrante fumée des Bohémiens sur scène
Fascine, excite: c’est la gitane qui danse, c’est elle !