Univers du français
Lialia KISSELEVA
Jouer à l’ONU : jouer pour l’avenir
La salle est pleine. Les débats sont au plus fort. On voit les représentants des États différents. Est-ce une séance extraordinaire de l’ONU ? On pourrait y croire. Car c’est la séance du Modèle scolaire de l’ONU.
Mais qu’est-ce que c’est que ce Modèle ? En France cela s’appelle « l’ONU mise en scène » comme on l’a appris sur le site http://www.un.org/cyberschoolbus/. C’est « une simulation authentique de l’Assemblée Générale des Nations Unies et d’autres organes multilatéraux. » La naissance des projets pareils date des années 20 du XXe siècle c’est-à-dire avant même la naissance des Nations Unies, « lorsque les étudiants tenaient des simulations de la Société des Nations ». Mais en fait, on ne sait pas exactement comment ces simulations ont vu le jour.
L’école n°1529 a été choisie comme terrain du Ier Modèle scolaire de l’ONU, dans le cadre du Programme Jeunesse de l’Association russe de l’assistance à l’ONU et avec le soutien de MGIMO. Au cours de ce projet on a imité le travail des organes suivants :
– Première Comité de l’Assemblée générale – « Le soutien de la sécurité internationale – relations de bon voisinage, stabilité et développement dans l’Europe Sud-Est » (langue – russe) ;
– Conseil de Sécurité – « Situation en Afghanistan » (langue – russe) ;
– Conseil Économique et Social – « Lutte contre la corruption internationale » (langue – français).
Ce qui est bien impressionnant c’est que ces problèmes sont ceux de l’ordre du jour de l’ONU et les écoliers jouent le rôle des représentants des États et en défendent les intérêts selon leur politique réelle.
À peu près de 200 écoliers ont participé à ce projet. Dans le cours du Modèle, ils ont montré leurs connaissances de l’histoire de l’ONU, des principes de son travail, des bases du droit international, de la politologie, ils ont pratiqué le français, ont su mener les débats, défendre son opinion et respecter la position de l’autre. Ce Modèle est devenu pour eux une riche expérience et on espère que cela va les motiver encore plus vers l’enrichissement et le perfectionnement de leurs connaissances et leur donner une forte envie d’améliorer notre monde et d’en garder la paix.