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Les Routes de l’Histoire

François-Adrien Boieldieu (1775-1834)

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Portrait de François-Adrien Boieldieu
par Louis Boilly

François Adrien Boieldieu, qu’on a parfois appelé « le Mozart français », est né à Rouen en 1775. Son père est secrétaire à l’archevêché de Rouen. Il approche le chant et peut être le solfège comme enfant de chœur à la cathédrale de Rouen sous la direction d’Urbain Cordonnier qui obtient son poste en 1783 après avoir été maître de chapelle à Coutances et à Évreux. Il suit des cours de piano, d’orgue et d’harmonie avec l’organiste et compositeur Charles Broché. Au début de 1791, il est organiste de l’église Saint-André à Rouen et commence à composer. En 1793, il compose son premier opéra comique, sur un livret de son père, La Fille coupable. Cabousse qui dirige le Théâtre des Arts de Rouen le met au programme le 2 novembre 1793. En 1794, il se produit en concert comme pianiste et compositeur et publie ses premières romances à Paris. En 1795, il compose et crée un nouvel opéra comique Rosalie et Myrza et s’installe à Paris au cours de l’été 1796. En 1797, trois de ses opéras son produits : La Famille suisse, L’Heureuse nouvelle et Le Pari. En 1798, Zoraïme et Zulnar est donné à la Salla Favart. La même année il est nommé professeur de piano au tout nouveau Conservatoire. Dans les années suivantes, le succès ne se dément pas avec La Dot de Suzette, Béniowski, Le Calife de Bagdad, Ma Tante Aurore.

En 1803, Boieldieu accepte un poste à la cour impériale de Saint-Pétersbourg où il devint directeur de l’opéra français. Après un séjour de sept ans à Saint-Pétersbourg il revient définitivement à Paris malgré les offres importantes du tsar. Il renoue avec les succès parisiens par la création de son opéra Jean de Paris, puis en 1813, avec Le Nouveau seigneur du village et en 1816, La Fête du village voisin. En 1815, il est compositeur et accompagnateur à la cour. En 1817, il succède à Méhul à l’Académie des Beaux-Arts. En 1818, il crée l’opéra comique Le Petit chaperon rouge d’après Perrault. Pour le couronnement de Charles X (1825), il compose Pharamond en collaboration avec Berton et Rodolphe Kreutzer. Alors que la mode tourne en faveur du style de Rossini, que Boieldieu admire, qu’il compose en 1825 l’un de ses plus grands succès, La Dame blanche sur un livret de Scribe. En 1829, il cherche à varier son style avec Les Deux nuits, mais cette œuvre est rapidement supprimée du programme de l’Opéra de Paris. Il commence alors un nouvel opéra, Marguerite, sur un livret de Scribe, mais la maladie stoppera sa composition (cet opéra est achevé en 1838 par son fils, Louis Boieldieu).

Des problèmes à la gorge le mèneront en 1830 en cure à Eaux-Bonnes dans les Pyrénées, à Hyères, en Italie (1832), de nouveau à Eaux-Bonnes en 1834. Il est mort à Jacy, près de Grosbois en 1834. On lui fait des obsèques nationales aux Invalides, il est incinéré à Rouen.

(d’après Dictionnaire des musiciens français)
(La publication est préparée par Jeanna Aroutiounova.)

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