Главная страница «Первого сентября»Главная страница журнала «Французский язык»Содержание №14/2009

Univers du français

Le nouveau cirque français au Festival Tchekhov

img1

Dominique Jambon et Bartabas

Dans le cadre du Festival Tchekhov, Moscou a eu la possibilité de connaître le nouveau cirque français. Le directeur du Centre culturel français, M. Dominique Jambon, en parle avec enthousiasme :

− Le public moscovite a de la chance !Grâce à la ténacité du Festival Tchekhov et de son directeur Valeri Chadrine, avec la complicité du CCF, sept compagnies de nouveau cirque français se retrouvent pour la première fois à Moscou du 26 mai au 23 juillet.

Victoria Thierrée-Chaplin, la fille de Charlie Chaplin, James Thierrée, son petit-fils, Aurélia Thierrée, sa petite-fille, présenteront trois merveilleux spectacles qui font le tour du monde. On retrouvera également, après le succès retentissant des tournées en 2001 et 2003, le Théâtre équestre Zingaro avec ses 40 chevaux. L'incomparable maître de la synthèse des arts visuels, Philippe Genty sera également présent avec sa nouvelle création Boliloc. Deux artistes de rêve, Johann Le Guillerm et Mathurin Bolze, nous emmèneront dans un voyage entre cirque, musique, acrobatie et théâtre.

Ces spectacles sont absolument pour tout le public et prouvent avec éclat la vitalité du nouveau cirque français.

Pendant la conférence de presse, Bartabas, le créateur du Théâtre Zingaro, a parlé du nouveau spectacle Battuta :

img2

− Vous savez, Zingaro c'est d'abord une aventure de vie, et c'est il y a 25 ans que Zingaro est né. Et j'aime bien que ces 25 de vie sont remplis de rendez-vous réguliers comme ça chez des gens que l'on aime bien dans des villes que l'on aime bien. C'est la troisième fois que Zingaro se produit à Moscou, on a attendu cela six ans, ça fait beaucoup. D'abord, on est arrivé avec Loungta, c’était la première mondiale de ce spectacle ici. Et maintenant on est revenu avec Battuta et c’est la dernière représentation, puisque le spectacle vit pendant déjà trois ans et demi. Pour ceux qui ont vu Loungta, c’était une expérience de relation avec le sacré, avec la mort, et Battuta au contraire est ce que j’appelle une cérémonie de la vie, à travers ses musiques tsiganes on veut rendre hommage à la vie. Avec Zingaro, on décline l’art équestre face à des propositions très différentes niveau esthétique et niveau musical. Et après 23 ans d’existence, on s’est posé la question : qu’est-ce qui est Zingaro ? Comment on pourrait caractériser Zingaro en un mot, pour y fonder un nouveau spectacle? Et on a décidé que ce mot ce n’était ni « les chevaux », ni « les voyages », ni « la musique », ni même « la passion », mais un mot qui englobe toutes ces notions : la liberté. Notre théâtre est un organisme unique: il est devenu une des plus grosse compagnie d’Europe, et il s’est développé en dehors des circuits institutionnels. Il a su imposer son propre rythme de travail qui peut paraître assez lent : une création tous les trois ans. Aussi avec cette notion de liberté on a voulu rendre hommage au peuple tsigane, parce que Zingaro cela veut dire tsigane. On a pris ce nom de zingaro pour motrer que notre priorité c’est l’ouverture sur le monde. Mais parler de la liberté c’est parler du danger, puisqu’il n’y a pas de liberté sans danger. Et décliner avec les chevaux le danger – c’est le galop, la vitesse, donc le défi. C’est ce qui caractérise ce spectacle qu’il est bâti sur un rythme tendu et entièrement au galop. Au niveau de la mise en scène je voulais que ce spectacle soit tendu un peu comme un geste calligraphique, qui commence très fort et tient le thème pendant tout le spectacle. C’est aussi un spectacle d’humour, de défi, de danger et de joie. C’est un des plus spectacle de Zingaro en nombre de gens et de chevaux.

TopList