Главная страница «Первого сентября»Главная страница журнала «Французский язык»Содержание №22/2009

Les Routes de l’Histoire

Éducation, sport, environnement, tourisme au Québec

La notion de « pays » contient tant d’aspects qui en déterminent l’originalité. Outre la politique, l’économie etc., il y a beaucoup d’autres choses qui peuvent nous faire sentir l’esprit du pays.

Éducation

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La culture de n’importe quel pays est toujours liée à l’éducation. Le système de l’éducation de la province de Québec diffère également de celui de la France et des autres provinces canadiennes. Nous allons vous parler de ces différences et de leurs atouts.

Ce système comporte 4 niveaux d'enseignement : l'enseignement préscolaire-primaire, secondaire, collégial et universitaire.

L'enseignement québécois se donne en plusieurs langues (français, anglais et certaines langues amérindiennes). Lors de l'année scolaire 2005-2006, le français était la langue d'enseignement d'environ 85,9 % des étudiants, l'anglais, de 13,6 %, l'enseignement bilingue (anglais-français), de 0,3 %, et l'enseignement en diverses langues amérindiennes, de 0,1 %.

Il existe un réseau public et un réseau privé d'éducation dans cette province (les deux étant subventionnés par le Gouvernement du Québec).

L'éducation préscolaire comprend la pré-maternelle et la maternelle, qui sont souvent rattachées aux écoles de niveau primaire. Les enfants à la maternelle ont typiquement 5 ans et fréquentent l'école toute la journée. Les classes de pré-maternelle (4 ans) du réseau public ne sont présentes que dans les milieux défavorisés. La pré-maternelle et la maternelle ne sont toutefois pas obligatoires dans le système actuel, bien que la majorité des enfants la fréquentent.

L'éducation primaire est composée de 6 niveaux nommés de première à sixième année. On impose aux élèves de sixième année un examen de passage du primaire au secondaire.

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Les études secondaires québécoises sont divisées en cinq niveaux (secondaire 1 à 5) d'une durée d'un an chacun. On y distingue également 2 cycles : 1-3 et 4-5. Les élèves qui fréquentent le niveau secondaire ont typiquement de 12 à 17 ans. À la fin du secondaire, les élèves reçoivent un diplôme d'études secondaires (DES).

Les élèves souhaitant se rendre plus rapidement sur le marché du travail peuvent, dès l'âge de seize ans, ne pas terminer leurs études secondaires et faire des études professionnelles. Celles-ci, d'une durée d'environ deux ans, débouchent sur l'obtention du Diplôme d'études professionnelles (DEP), qui correspond à une formation spécifique à un métier.

Les étudiants qui poursuivent des études postsecondaires vont dans un établissement d'enseignement collégial cégep où ils feront un programme qui consiste en deux ou trois années d'études et qui débouche sur un Diplôme d'études collégiales (DEC). Les programmes sont divisés en deux grandes catégories : les programmes préuniversitaires et les programmes techniques.

Certains cours sont obligatoires dans ces deux types de parcours. Ainsi, des cours de littérature, de philosophie, d'anglais, et d'éducation physique sont suivis par l'ensemble des étudiants au collégial. Finalement, l'étudiant doit passer une Épreuve uniforme de français afin d'obtenir son DEC.

Les étudiants qui désirent poursuivre des études universitaires devront donc avoir complété, au minimum, 13 années d'études préuniversitaires : six années d'études primaires, cinq années d'études secondaires et deux années d'études collégiales, donc une de plus que dans les autres provinces canadiennes. Ainsi, les étudiants de l'extérieur du Québec doivent faire une année supplémentaire avant de débuter leurs études universitaires. Toutefois, ils ont une année de moins au premier cycle universitaire et complètent donc le même nombre d'années pour l'obtention d'un baccalauréat ou d'un certificat. Autrement, le déroulement des études universitaires ressemble généralement à ce qui est la norme ailleurs en Amérique du Nord.

Les études universitaires sont divisées en trois cycles distincts.

Il existe deux types d'études de premier cycle universitaire : le certificat et le baccalauréat.

Le certificat est d'une durée d'un an.

La plupart des programmes de baccalauréat durent trois ans. Les exceptions notables sont les études en médecine (beaucoup plus longues), en génie et en éducation (quatre ans au lieu de trois).

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Les programmes de deuxième cycle universitaire sont d'une durée normale de deux ans et mènent à l'obtention d'un diplôme de maîtrise. Il s'agit d'une initiation à la recherche universitaire (à la recherche scientifique pour les étudiants en sciences) qui peut se conclure par la rédaction d'un mémoire de maîtrise. Dans plusieurs cas, les étudiants de deuxième cycle publient des articles dans des revues ou publications scientifiques.

Les programmes de troisième cycle universitaire sont d'une durée variable et mènent à l'obtention d'un doctorat. Les étudiants au troisième cycle universitaire, les doctorants, sont des chercheurs. Ils publient des articles et rédigent une thèse de doctorat.

Après des études doctorales, les chercheurs peuvent poursuivre leurs recherches en entamant un post-doctorat.

Au Québec, il existe un réseau scolaire francophone et un réseau scolaire anglophone. La langue d'enseignement demeure une question litigieuse. En vertu de la Charte de la langue française, adoptée en 1977, les étudiants doivent fréquenter l’école française.

En vertu d'une entente-cadre sur la reconnaissance des diplômes signée en 1996 par la Conférence des présidents d’universités (CPU), la Conférence des directeurs d’écoles et de formations d’ingénieurs (CDEFI) et la Conférence des recteurs et des principaux des universités du Québec (CREPUQ), le baccalauréat français (12 années de scolarité) est reconnu comme l'équivalent du diplôme d'études collégiales québécois (13 années de scolarité) en matière d'accès à l'enseignement universitaire au Québec.

Sports

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Si le football est la religion des Brésilien, on peut dire que le hockey est la même chose pour les Canadiens !

Comme dans le reste du Canada, le hockey sur glace est considéré comme le sport national et fait partie de la culture populaire des Québécois. Par contre, c'est au Québec qu'il est né : le mot national peut donc désigner la nation québécoise dans certains contextes ou en tout temps dans l'esprit de certains individus. Le Club de Hockey Canadien (communément connus sous le nom des Canadiens de Montréal) est le plus ancien club de hockey sur glace professionnel toujours actif de la Ligue nationale de hockey (LNH). Ce club, qui fut fondé en 1909, était donc membre des clubs fondateurs de la LNH en 1917, ligue qui réunissait à l'époque quatre équipes. De nos jours, 30 équipes venant du Canada et des États-Unis s'affrontent pour la Coupe Stanley, l'ultime prix de la décerné au gagnants de la partie finale. Le club profite d'une patinoire à domicile, située au Centre Bell, dont la capacité est la plus grande de la LNH avec 21 273 sièges.

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Le développement du jeu moderne eut lieu à Montréal. Le 3 mars 1875 fut joué le premier match codifié au Victoria skating rink de Montréal. En 1877, des étudiants de l’université McGill rédigèrent sept règles et le premier club, le McGill University Hockey Club, fut fondé en 1880. Le jeu devint si populaire qu’il fut présent au carnaval d’hiver de Montréal de 1883. En 1885, A. P. Low introduisit le hockey à Ottawa. Durant la même année, un second club fut créé à l’Université d'Oxford. En 1888, le nouveau gouverneur du Canada, Lord Stanley (dont les huit fils et deux filles devinrent des amateurs de hockey), impressionné par le match qu'il vit au tournoi de 1888 du Carnaval d'hiver de Montréal, décida de créer un trophée pour récompenser la meilleure équipe de ce même tournoi en 1889. Également en 1893, des joueurs de Winnipeg eurent l’idée d’utiliser des équipements de cricket pour protéger les jambes des gardiens.

En 1909 est fondée la plus vieille équipe encore existante aujourd’hui : le Club de Hockey Canadien de Montréal. Les règles continuent d'évoluer : en 1913, apparition du hors-jeu de ligne bleue et de la séparation de la patinoire en trois parties. 1917 voit l'apparition de la Ligue nationale de hockey (National Hockey League en anglais).

En 1920, le hockey sur glace devient sport olympique lors des olympiades d’été d’Anvers, et dix ans plus tard, 1930 : premier championnat du monde de hockey remporté par le Canada à Chamonix en France.

Baseball

Mais même si le Canada est connu pour ses victoires dans le hockey, le pays ne se borne pas dans le domaine sportif et emprunte des jeux à son voisin le plus proche – les États-Unis ! C’est comme ça qu’est né l’équipe canadienne de baseball.

Jusqu'en 2004, les Expos de Montréal formaient l'équipe de baseball de Montréal. Créée en 1968, elle évoluait au stade olympique de Montréal. Franchisée le 27 mai 1968, elle doit son nom à l'Exposition universelle de Montréal qui eut lieu l'année précédente. Les couleurs symboliques de cette équipe de baseball montréalaise (bleu, blanc et rouge) rappelaient ainsi l'origine française de la ville de Montréal.

Course automobile

La course automobile commença à se développer au Québec vers 1957, avec l'organisation de courses amateur par le « Montreal MG Car Club ». Les courses se tenaient en fait, sur l'aéroport militaire de St-Eugène à quelques km en Ontario. Le Grand Prix du Canada est un événement sportif de course automobile de Formule 1 qui a lieu chaque année au Canada depuis 1967. Le premier gagnant de ce grand prix fut un pilote d'origine québécoise, Gilles Villeneuve, qui mourut en 1982 aux suites d'un accident subit à bord de sa monoplace, au dernier tour de qualification pour le Grand Prix de Belgique. Quelques semaines après sa mort, le circuit de Montréal fut nommé le Circuit Gilles-Villeneuve en son honneur.

Sports d'hiver

Le Québec offre une saison hivernale qui s'étend sur près de la moitié de l'année, de novembre à avril, avec des conditions de neige exceptionnelles (de 3 à 15 mètres de neige par hiver selon les régions). Voilà pourquoi c’est un vrai paradis pour les amateurs du ski et autres sports d’hiver. En ce sens, il existe une centaine de stations de ski ou de centres pour la pratique du ski et du surf des neiges (snowboard) à travers les différentes régions du Québec. Plus de 4 000 km de sentiers balisés pour le ski de fond et le ski de randonnée et près de 44 000 km de sentiers aménagés pour la motoneige sont disponibles aux amateurs de sports d'hiver.

Environnement

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La charte québécoise des droits et libertés de la personne prévoit que toute personne a droit de vivre dans un environnement sain et respectueux de la biodiversité.

Les programmes de sensibilisation à l’état de l’environnement sont subventionnés par l’État. Le Québec est la province canadienne qui émet le moins de gaz à effet de serre proportionnellement à sa population.

La stratégie énergétique québéquoise est résolument axée sur le développement des énergies propres et, en particulier, des énergies hydroélectrique et éolienne. Sa production d’électricité est à 97 % d’origine hydraulique. La politique de l’eau assure la protection de cet élément essentiel du patrimoine collectif.

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Sur le territoire du Québec il y a beaucoup de parcs naturels et de réserves, comme par exemple le Parc de la Gatineau qui est un parc fédéral situé dans l'Outaouais, Québec. D'une superficie de 361,31 km2, il se trouve à l'ouest de la rivière Gatineau sur le territoire de la ville de Gatineau et des municipalités de Chelsea, La Pêche et Pontiac. Avec 1,7 million de visiteurs en 2000, il s'agit du parc le plus visité du Québec. On y retrouve une forêt mixte comprenant l'une des plus grandes variété animale et végétale au Québec, ainsi que des phénomènes naturels exceptionnels. La coupe de bois, la chasse et les activités de type industriel y sont interdites. Il y a encore d’autres parcs et réserves comme Parc national d'Aiguebelle, Parc national de Frontenac, Réserve aquatique de l’Estuaire-de-la-Rivière-Bonaventure etc. Ils sont tous prévus pour garder la nature québécoise qui est une des natures les plus contrastées du monde, avec des dizaines de rivières, une multitude de lacs et de grandes forêts.

Tourisme

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Destination prisée, le Québec accueille près de sept millions de visiteurs annuellement. Sa modernité, ses paysages grandioses, sa fine gastronomie et son art de vivre séduisent à tout coup.

Québec possède un charme tout européen. Son quartier historique offre une architecture unique et une foule d’attraits : restaurants réputés, boutiques de mode, antiquaires, galeries d’art, musées et églises anciennes bordent ses rues étroites et invitent à y flâner. Tout à côté se trouvent les Plaines d'Abraham, un immense parc qui surplombe le fleuve Saint-Laurent et, en contrebas, le Petit-Champlain, le plus ancien quartier commercial en Amérique du Nord. Toutefois, si Québec s'enorgueillit de son histoire, elle s'inscrit résolument dans la modernité avec le tout nouveau centre-ville de son quartier Saint-Roch. Montréal, la métropole, attire par son heureux mélange de gratte-ciel modernes et de bâtiments historiques. Réputée pour ses musées, ses nombreux festivals culturels (jazz, chanson francophone, cinéma, humour), ses restaurants et boutiques haut de gamme et sa vie nocturne, elle fascine également par son côté branché et cosmopolite. Elle est en outre parsemée de parcs et sillonnée de pistes cyclables et de sentiers pédestres, en plus de se classer parmi les villes les plus sécuritaires en Amérique du Nord.

Les régions du Québec exercent aussi une grande attirance auprès des visiteurs étrangers. Elles offrent de nombreux attraits et activités à découvrir toutau long de l'année : beaux villages de la vallée du Saint-Laurent et de la région de Charlevoix, paysages grandioses de la Gaspésie et de la Côte-Nord, routes des vins et fromages des Cantons-de-l'Est et de la Montérégie, sports d'hiver dans les Laurentides, chasse, pêche et activités de plein air au Lac-Saint-Jean et dans le Grand Nord, observation des baleines à Tadoussac et la Route verte, un réseau cyclable de 4 300 kilomètres qui traverse tout le Québec.

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