Courrier des lecteurs
Le monde où je voudrais vivre
Уважаемая редакция газеты La Langue française !
Мои ученики приняли участие в региональном заочном конкурсе сочинений на французском языке по теме «Мир, в котором я хотел бы жить». Предлагаю вашему вниманию работы победителей этого конкурса.
ПУТИЛОВА Елена,
учитель французского языка,
г.Краснокамск, Пермский край
Alexandre FOMINYKH, 12 ans
En ce moment, je vis dans le monde où il y a beaucoup de gens méchants et envieux et il y a aussi des maladies incurables.
Comment c’est bon de se réveiller le matin sachant qu’il n’y a pas de guerres sur la Terre et les médecins ont inventé le vaccin contre toutes les maladies !
Tant de personnes souffrent de la pauvreté et des maladies ! Les hommes voudraient se débarrasser de ces problèmes, mais seulement un petit nombre d’eux réussissent à le faire.
Je voudrais vivre dans le monde où il n’y a pas de pauvres et tous les hommes sont en bonne forme. Dans mon monde, les désirs et les rêves des gens se réalisent.
Je voudrais vivre dans le monde sans haine, sans violence. À mon avis, la passion pour la possession d’une grande quantité d’argent fait naître la violence des hommes. Outre la haine et la méchanceté, la multitude d’autres vices gâtent les hommes et la société.
Dans le monde à moi, tous les hommes vivent en harmonie avec eux-mêmes, en paix avec les autres. Le mal, la violence, les maladies, la misère disparaissent. Toutes les bonnes qualités humaines se révèlent. Les gens travaillent et sont indépendants. Ils aident ceux qui ne peuvent pas travailler à cause des problèmes de santé et d’autres raisons.
Dans mon monde, il n’y a pas d’envie. Les hommes sont bons, gentils et l’argent ne joue pas un rôle important dans leur vie. Les rêves se réalisent et les hommes n’ont pas de grands problèmes. C’est le monde à moi. Je voudrais bien y vivre.
Catherine BELOROUSTZEVA, 12 ans
Chaque jour je vois un beau bouleau de la fenêtre de ma chambre. J’aime beaucoup voir ses feuilles vertes au printemps et en été. J’aime écouter le chant des oiseaux sur ses branches. Par ces moments, je suis heureuse et tranquille. Je voudrais que partout dans le monde les hommes aient le même état d’âme que moi.
À mon avis, quand un homme est calme et il est de bonne humeur, il veut faire de bonnes affaires, composer des poésies, chanter. Il ne fera ni guerres cruelles, ni pillages. Il oubliera ses offenses, ses mots grossiers.
Il est très important que les hommes se comprennent et se respectent. Chaque homme doit comprendre qu’il vit dans la société où chacun a sa propre opinion, ses désirs, ses visées. Il faut compter avec ça et le respecter.
Un homme ne doit pas oublier qu’il vit dans le monde de la nature. Chacun de nous est responsable de l’environnement de ce monde bien fragile. Nous devons savoir toujours qu’en faisant notre vie plus confortable, il ne faut pas nuire à la végétation ni aux animaux. Je suis contre le braconnage, parce que tous ont le droit de vie.
Il ne faut pas exterminer sans cesse les animaux pour se faire faire des dizaines de fourrures luxueuses, des bottes, des sacs à main à la mode.
Il ne faut pas abattre les bois, car ce sont « les poumons » de notre planète.
Et bien sûr, il ne faut pas oublier les animaux domestiques qui sont toujours avec nous. Dans les rues des villes il y a tant de chiens aux yeux tristes abandonnés par leurs maîtres !
Dans quel monde je voudrais vivre ? Dans le monde où les hommes se comprennent et se respectent, où chaque personne a la chance de réaliser ses possibilités, ses buts, où les plus petits êtres sans défense ont le droit de vie.
Julie MEKHONOCHINA, 13 ans
Pour moi, le monde idéal c’est le monde où tous sont heureux. Chacun a son bonheur. Malgré ça il y a quelque chose sans quoi le bonheur est impossible.
Autrefois, les hommes étaient convaincus que le monde se trouve sur trois éléphants. Certes, physiquement ce n’est pas vrai, mais du point de vue moral les éléphants sont actuels à nos jours.
Le premier éléphant c’est la nature. Les hommes parlent toujours de la protection de l’environnement et en même temps ils le détruisent. Imaginez-vous notre monde sans beaux bois russes, sans chant des oiseaux, sans bourdonnement des abeilles. La nature nous donne ses joies quand le soleil brille gaiement, quand il pleut. Elle nous donne l’air frais grâce à quoi nous vivons.
Le deuxième éléphant c’est la paix. En effet, la vie sans guerres signifie la stabilité, l’assurance du demain. Plusieurs enfants ont déjà éprouvé la peine des privations, les souffrances à cause des guerres. Pas tous le connaissent, mais chaque élève qui apprend le français peut aider les enfants réfugiés. En correspondant avec eux nous leur donnons un grand soutien moral. C’est bien passionnant de leur parler de la neige, des froids de l’hiver russe, de notre belle nature dans nos lettres.
Le troisième éléphant c’est la famille. C’est le plus cher de ce que l’homme peut avoir. Nos parents nous soignent et nous élèvent. Ils supportent nos caprices, se réjouissent du premier pas et du mot « maman », reçoivent de modestes cadeaux faits par les mains de leurs enfants. Ils nous aiment et nous gardent. Dans la famille les enfants apprennent à aimer, être patient, tolérant, bon ami.
Ce serait chouette si tous les enfants réfugiés pouvaient vivre avec leurs familles, s’il venaient un jour en Russie. J’espère qu’ils feront connaissance avec le monde entouré et gardé par les pins.
Il n’y a pas de monde idéal, mais je voudrais y vivre.