Arts et culture

Un nouveau Louvre ?...

C’est 4 décembre 2009 que la première pierre du Louvre-Lens a été posée, pour une ouverture au public prévue en 2012. Le musée devrait accueillir quelque 500 000 visiteurs par an, et relancer ainsi l’économie de la région...

Un choix courageux. Politique autant qu’économique et culturel. Le projet du Louvre-Lens aura mis un certain temps à éclore : la décision de l’implanter en plein bassin minier avait été prise en 2004 ; la première pierre sera posée aujourd’hui ; et l’ouverture au public est prévue pour 2012.

« Ce ne sera pas un mini-musée du Louvre », prévient le président-directeur du Louvre Henri Loyrette. « Ce ne sera pas non plus une sorte d’antenne lointaine », mais plutôt un prolongement naturel du musée parisien.

Sur 28 000 m², le musée exposera de manière temporaire des œuvres des huit départements du Louvre, mais avec une disposition plus moderne. La colonne vertébrale du musée sera la  galerie du temps  qui présentera environ 250 œuvres du Louvre, renouvelées régulièrement. Elles iront, chronologiquement, de la plus haute Antiquité jusqu’en 1850 et, géographiquement, des Amériques aux frontières de l’Inde et de la Chine. Il y aura aussi de grandes expositions temporaires, avec des ambitions internationales - la Belgique et la Grande-Bretagne ne sont pas loin.

Le Louvre-Lens sera implanté sur une friche industrielle de 20 hectares, au cœur de la ville sur laquelle s’étendait autrefois le carreau de la fosse neuf des mines de Lens. Tout un symbole.

Coût de la construction : 150 millions d’euros, financés à près des trois quarts par les collectivités locales.

Car 450 à 550 000 visiteurs sont attendus, chaque année. Avec une pointe à 700 000 l’année de l’ouverture. Effet de curiosité oblige. Et les élus en attendent de substantielles retombées économiques. De quoi relancer une région bien sinistrée...

(d'après www.france-info.com)