Éditorial

L'Année croisée a commencé en France par la tournée du Ballet de Perm, ville située en bordure de l'Oural, à 200 kilomètres de Moscou.

Depuis 2004, la troupe du Ballet de Perm accroche à son répertoire des pièces de George Balanchine (1904-1983).

Le choix de Balanchine ne pouvait mieux tomber. Avec Sérénade, comme avec Concerto Barocco (1941), pièce sur une musique de Bach, Balanchine tire sa révérence à son maître Marius Petipa (1818-1910), le chorégraphe du Lac des cygnes ou de La Bayadère.

Parallèlement à ce programme, très bien accueilli par le public français, un second volet présente des pièces autour de Michel Fokine et de la troupe des Ballets russes, fondée par Serge Diaghilev en 1909.

Pour la première fois, Le Spectre de la rose a été présenté par les danseurs de Perm, une manière de revitaliser l'image de Diaghilev.

Cette Année croisée prépare encore beaucoup de bonnes découvertes pour les amateurs d'art français et russes.