Univers du français

La Terre en surchauffe

La consommation d'électricité a baissé de 1 % jeudi soir. Les Français ont répondu nombreux à l'appel de « L’Alliance pour la planète » qui demandait de couper le courant pendant 5 minutes, pour rejeter moins de gaz polluants, responsables du réchauffement climatique.

Les glaciers fondent, les températures augmentent (+1°C depuis 1900), la sécheresse et les inondations se multiplient. Ces signes sont la preuve que la Terre se réchauffe. Et ce n’est pas près de s’arrêter !

Les experts du climat pensent que les températures vont encore augmenter de 2 à 5 °C dans les 50 ans à venir. Bien sûr, on pourra survivre, mais il y aura des conséquences désastreuses.

Des paysages, des animaux, des plantes vont disparaître. Des villages seront engloutis par la fonte des glaciers. Des villes entières vont manquer d’eau (car un glacier qui fond, c’est un réservoir d’eau douce qui disparaît).

A qui la faute ? Aujourd’hui on en est sûr : l’homme est responsable. Les usines, les voitures et camions, l’agriculture, l’habitat (électricité, chauffage…), toutes ces activités rejettent des gaz à effet de serre, responsables du réchauffement.

Pour moins rejeter de gaz, il faudrait consommer moins d’énergie. C’est pour cette raison que les Français étaient invités à couper l’électricité pendant cinq minutes jeudi soir de 19h 55 à 20h. L'opération a été une réussite : la consommation d'électricité a baissé de 1 % (c'est l'équivalent de la consommation d'une ville comme Marseille).

500 experts du monde entier, réunis à Paris, rendront le rapport scientifique sur le réchauffement de la planète.

Économiser l’énergie

Des petits gestes dans votre vie quotidienne permettent d'économiser beaucoup d'énergie. Cela limite les rejets dans l'atmosphère et le réchauffement de la planète. Mais peu d'Européens pensent à ces petits gestes. Avez-vous des exemples à donner ?

Pour protéger notre Terre, il ne faut pas gaspiller ses ressources. Cela passe aussi par des économies d’énergie à faire chez soi. Une étude menée auprès de 5 000 Européens prouve qu’il y a encore du travail.

On y apprend que les Britanniques sont les moins bons élèves de l’Europe. Parmi leurs mauvaises habitudes : laisser fonctionner les appareils électriques sans nécessité, laisser la lumière dans une pièce que l’on quitte, prendre la voiture pour de courtes distances...

Les Allemands économisent le plus l’énergie, suivis des Espagnols. Les Français ont donc des progrès à faire, eux aussi.

C’est pourtant simple d’éteindre la télé quand on ne la regarde plus, sa lampe de chevet, de marcher un peu, de prendre les bus...

Des milliards de tonnes de dioxyde de carbone ne seraient pas rejetées dans l’atmosphère. On lutterait efficacement contre le réchauffement de la planète. Un rêve ?

Dites-nous ce que vous faites pour économiser de l'énergie.

Le soleil a de l'énergie

A l'heure du pétrole cher, des scientifiques lancent un appel pour obtenir davantage de place pour l'énergie solaire dans les choix mondiaux d'énergie. Le soleil pour remplacer le pétrole ? Des scientifiques y croient et ils demandent aux chefs d’Etat d’en tenir compte.

Cette énergie ne pollue pas. Elle coûte encore un peu cher, quand il s’agit de poser des panneaux solaires sur une maison par exemple, mais, après, elle est très économique.

L’électricité fabriquée à partir du soleil représente peu aujourd’hui, mais sa production a augmenté de 50 % entre 2009 et 2010.

Question soleil, ces scientifiques en connaissent un rayon !

Les méduses débarquent !

La nouvelle invasion de méduses en Méditerranée commence à inquiéter les scientifiques. Elles sont gélatineuses, transparentes et leur piqûres fait sacrément mal ! Les méduses, appelées « Pelagia noctiluca », sont de retour en Méditerranée. Et elles inquiètent les scientifiques.

Normalement, les méduses se maintiennent 7 ans, puis disparaissent 5 ans. Mais là, c'est la huitième année de suite qu'elles reviennent ! Se sont-elles installées pour toujours en Méditerranée ? Cela s'est déjà produit dans d'autres mers du monde.

Plusieurs causes à cela : le réchauffement de la mer et la disparition de prédateurs, comme le thon rouge et les tortues qui raffolent des méduses... Sans crainte de se faire manger, celles-ci se développent à vitesse.

Heureusement, des stations balnéaires ont installé des filets antiméduses. Une surface équivalente à une piscine olympique est ainsi protégée, permettant aux vacanciers de se baigner sans risque de se faire piquer.

Mangera-t-on encore du poisson dans 50 ans ?

Vous aimez manger du poisson et des crustacés ? Eh bien si on ne fait rien, ils auront presque tous disparu en 2050. En cause : la pêche et la pollution.

Des scientifiques américains tirent la sonnette d’alarme : le nombre d’habitants sur Terre augmente. Ils pêchent et consomment de plus en plus de poissons et de crustacés… qui finissent par disparaître des mers et des eaux douces.

Aujourd’hui, on en trouve très peu à l’état sauvage. La pollution est aussi responsable de leur disparition. Deux exemples d’espèces menacées : le requin (consommé en Asie), qui se reproduit moins souvent que les autres poissons, et le cabillaud, consommé surtout en Europe.

Mais les hommes ont une chance de se rattraper en instaurant des quotas de pêche (limiter la pêche à une certaine quantité de poissons). L’Union européenne devrait en discuter en fin d’année. On peut aussi créer des zones marines protégées. Ces zones serviraient à préserver des habitats essentiels aux poissons pour se nourrir et se reproduire.

L’autre solution, c’est de développer l’élevage. Déjà, près de la moitié du poisson consommé dans le monde provient d’élevages. Mais ce n’est plus suffisant.

La FAO (organisation des Nations unies pour l’alimentation) estime que 40 autres millions de tonnes de poisson seront nécessaires d'ici 2030, pour nourrir la population sur Terre.