Arts et culture
Lialia KISSELEVA
LeJazz : de mieux en mieux !
Yaron Herman Trio
Cette année, LeJazz m'a vraiment beaucoup impressionnée : tous les collectifs invités étaient bien différents et en même temps ils avaient quelque « ligne générale » commune. Et cette ligne c'était – pas d'ennui, pas d'académisme, pas de trop d'expériences et surtout beaucoup d'accordéon et de positif ! En plus, la géographie du festival s'est élargie pas mal : Moscou, Saint-Pétersbourg, Kazan, Arkhangelsk, Briansk.
Yaron Herman avec son trio a montré une magnifique maîtrise de l'instrument, un luxueux Steinway. C'ést encore plus étonnant si on sait que ce jeune homme qui n'a que 28 ans, ne fait du piano que dès ses 16 ans. Mais après deux ans d'études il a déjà reçu le prestigieux prix de « Talent Junior » de la Rimon School of Jazz and Contemporary Music. Il compose lui-même mais il aime aussi reprendre des titres pop ou rock. Pendant LeJazz on a entendu un titre de Nirvana et puis Yaron a dit qu'ils allaient nous jouer une composition « d'un grand philosophe et intellectuel américain ». Après quoi on a entendu Toxic de Britney Spears...
Le projet commun d'Éric Legnini et du saxophoniste russe Nicolaï Moïsseenko a eu du succès. On voyait bien que ce sont deux musiciens qui ont vraiment trouvé une langue musicale pour communiquer entre eux et avec les auditeurs.
Yaron Herman Trio
Eric Legnini et Nicolaï Moïsseenko Project
Maria Semouchkina,
agence ArtMania
Qu'est-ce qu'on peut dire de Richard Galliano ? C'est une vraie chance d'écouter son accordéon en live. On ne voulait pas le laisser partir. Le tango argentin, les mélodies des musettes parisiennes, les orgues de Bach et même le souffle du vent – tout ça est dans son accordéon comme dans le coffre d'un magicien. C'est un vrai enchanteur, qui est très proche à l'âme russe. Lui et le Tangaria Quartet ont charmé le public.
Et enfin, le deuxième jour du festival, à Moscou, on nous a fait un cadeau. Le quartet Beltuner a vraiment fait exploser la petite salle du club 16 Tonnes. Et surtout son accordéoniste Johann Rich, qui a non seulement une forte charisme mais aussi un grand talent et un sens de la musique incroyable ! Le nom du quartet vient de la marque d'accordéon préférée de Johann : Beltuna.
On remercie l'agence ArtMania pour ce rayon de bonheur au début du printemps.
Nicolaï Moïsseenko
Beltuner quartet
Richard Galliano et Tangaria quartet
Johann Rich
Photos : Lialia KISSELEVA