Главная страница «Первого сентября»Главная страница журнала «Французский язык»Содержание №2/2009

Mon amie la langue française

Igor SHTANEV

Ottawa, la capitale bilingue du Canada et l’âme sœur1 de Saint-Pétersbourg

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Les mauvaises langues disent que le Canada est la capitale de la neige, en ajoutant avec un sourire malicieux : « la première et la dernière merveille de ce vaste pays ». C’est vrai, que ce pays nordique n’en manque pas, surtout en cette année 2008, qui a battu tous les records de chute de neige, en particulier à Québec. Mais ce qui est vrai aussi dans cette boutade c’est le fait, qu’il y a parfois une confusion dans l’esprit des étrangers à propos du nom de la capitale actuelle du Canada. Les gens, surtout les francophones, à la question : « Quelle ville est la capitale du Canada ? » hésitent entre Montréal et Québec, les anglophones entre Toronto et Vancouver … les esprits les plus égarés vont jusqu’à designer Alaska, territoire des États-Unis, comme la capitale du Canada.

Ce malentendu s’explique d’une part par le fait que le Canada, jeune pays du Nouveau Monde, créé en 1867 (grâce à l’union de l’Ontario, du Québec, de la Nouvelle Écosse et du Nouveau-Brunswick) a choisi en cours de son histoire énormément de villes, comme sa capitale2 successive.

D’autre part cet imbroglio3 est dû au multiculturalisme du Canada (terre d’accueil des immigrants des nombreux pays), au régime politique du pays (la reine d’Angleterre est le chef d’État). C’est pour cette raison que le Canadien passe la moitié de son temps à expli q uer aux Américains qu’il n’est pas Britannique et l’autre moitié à expliquer aux Britanniques qu’il n’est pas Américain, ricanent les plaisantins.

Les esprits perspicaces, qui on lu le renvoi en bas de la page, se sont aperçus que la ville d’Ottawa a été choisi comme la capitale en 1857, c’est à dire dix ans avant la création du Canada moderne, dont la fête nationale est le 1er juillet en souvenir de la création de la Confédération canadienne en 1867. C’est l’une des pièces d’un puzzle : « qui est né le premier l’œuf ou la poule ? » parmi tant d’autres, que représente la civilisation canadienne. Je vous invite à explorer les mystères de fondation de la capitale du Canada.

En route pour la découverte de la capitale

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Dans cet état des choses du changement quasi permanent des villes servant de capitale, il était tout a fait naturel, que trois ans après mon séjour dans la ville de Québec, ancienne capitale du Canada, j’ai décidé d’aller voir de mes propres yeux Ottawa, la nouvelle capitale, d’autant plus qu’en 2007 elle a célébré son 150ème anniversaire et je pouvais avoir le privilège de la voir en toute beauté de la jeune fille (par rapport à l’âge des vieilles capitales européennes) en somptueuse robe de fête. Mais j’avais aussi envie de constater sur place la vivacité de la politique du bilinguisme (anglais, français) implanté dans cette ville en 2002, en sachant que de toutes les richesses du Canada la plus importante est sa culture bilingue.

En préparant mon voyage, j’ai décidé d’y aller en voiture pour la raison suivante. Tout en étant au courant de plusieurs mythes circulant au Canada sur la rivalité entre les provinces anglophones et francophones, j’ai eu envie d’en tirer au clair un sur la différence de qualité de l’autoroute des deux cotés des frontières entre les deux provinces. On prétend, que le gouvernement ontarien pour se démarquer des routes québécoises, entretient un tronçon de l’autoroute juste à l’entrée en Ontario en arrivant du Québec, d’une qualité supérieure à la qualité de la même autoroute du côté de la province du Québec. Il paraît que c’est la meilleure publicité pour attirer les nouveaux arrivants en prouvant la supériorité des ex-britanniques par rapport au Canadiens français. À ma grande joie d’un francophone, il n’en était rien. Je n’ai remarqué aucune différence perceptible à l’œil nu.

Débarrassé de ce préjugé, j’ai eu l’esprit lucide pour apprécier à sa juste valeur les arguments qui ont fait choisir Ottawa comme la nouvelle capitale.

En arrivant à destination j’ai lu avec plaisir sur les panneaux routiers : « Welcome » et « Bienvenue à Ottawa la capitale du Canada », premier signe du respect du bilinguisme. En avançant au centre ville j’ai longé, la rivière des Outaouais, la rivière et le canal Rideau, ce qui m’a fortement rappelé la ressemblance avec le paysage de Saint-Pétersbourg : la terre à l’infini et l’eau à perte de vue. Et dans cet énorme espace naturel il n’y a pas eu beaucoup de gens, bien que les statistiques affirment que la population, en 2001, était d’environ 822 600.

J’au lu sur les prospectus touristiques que l’économie de la ville est basée sur les activités des ministères et organisations du gouvernement fédéral ainsi que du parlement canadien, mais il y a une importante frange d’emploi dans les secteurs des hautes technologies et du tourisme.

Ottawa regroupe aussi plusieurs musées, dont le Musée des beaux-arts du Canada, le Musée canadien de la guerre. Deux universités siègent à Ottawa : l’Université d’Ottawa et l’Université Carleton.

Histoire de fondation de la ville d’Ottawa

La région d’Ottawa fut pendant longtemps un établissement de la nation des Outaouais (Ottawa en anglais ; Odawa en algonquin), d’où son nom actuel. La rivière des Outaouais, bordant la ville était appelée Kichi Sibi ou Kichissippi par les algonquins, signifiant « Grande rivière ».

Contexte

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Lorsque la France céda en 1763, le Canada à la Grande-Bretagne à la suite de la guerre de Sept Ans, la population francophone du pays habitait principalement à cette époque le long des rives du fleuve Saint-Laurent. Depuis sa fondation en 1608 par Samuel de Champlain, la ville de Québec était la plus grande colonie de peuplement de la région et le siège du gouvernement. Toutefois, sous le régime britannique, le peuplement s’est rapidement étendu vers l’ouest. Avec l’afflux d’immigrants aux origines ethniques diverses, le fossé entre les régions se creusait de plus en plus, tandis que le gouvernement s’efforçait de maintenir l’unité du pays à partir de sa capitale, Québec.

En 1791, devant la difficulté de gouverner le Canada, les autorités britanniques décidèrent de diviser la province en deux colonies séparées : le Haut-Canada et le Bas-Canada. Québec demeurait la capitale du Bas-Canada, tandis que le lieutenant-gouverneur John Graves Simcoe choisissait d’abord Newark (aujourd’hui appelée Niagara-on-the-Lake) en 1791, puis York (devenue plus tard Toronto) en 1793 pour accueillir le siège du gouvernement du Haut-Canada. Une bonne moitié des colons arrivés au pays après la chute de la Nouvelle-France étaient d’origine britannique ou américaine. Parmi eux, se trouvait Philemon Wright, qui, en 1800, fut le premier à s’établir sur les lieux de ce qui est maintenant la ville de Gatineau, juste à la frontière du Bas-Canada et de l’autre côté de la rivière, en face du futur emplacement d’Ottawa.

Conflit

L’arrivée de la Reine Victoria sur le trône de Grande-Bretagne en 1837 coïncida avec une période de troubles violents au Canada, alors que des rébellions éclataient simultanément dans le Haut- et le Bas-Canada. Après la suppression du soulèvement, l’Angleterre dépêcha un réformateur bien connu, Lord Durham, pour faire une enquête sur les causes de cette agitation et pour recommander une solution aux divergences politiques qui rendaient le Canada difficilement gouvernable. Son conseil – réunir les provinces sous une même autorité et faire évoluer la colonie le plus rapidement possible vers un gouvernement responsable – donna lieu à l’Acte d’Union de 1840, qui regroupait les deux territoires pour en faire la Province unie du Canada (Canada-Ouest et Canada-Est) et allait mener à l’avènement d’un gouvernement responsable en 1848. Cette union était politiquement encombrante et aucune des provinces n’était disposée à accepter la capitale de l’autre comme siège du gouvernement central. Lors d’une courte tentative de compromis, le Gouverneur général de l’époque désigna comme capitale la ville de Kingston sur le lac Ontario. 

Des villes rivales

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La préséance de Kingston fut éphémère et l’assemblée législative la rejeta rapidement. En 1844, on décida de déplacer le siège du gouvernement vers Montréal, une grande ville plus accessible et plus importante sur le plan commercial. C’est là que demeura la capitale jusqu’à ce qu’une loi controversée entraîne la venue d’émeutiers dans les rues, qui mirent le feu aux édifices du Parlement ; il s’agit ici des pertes de la rébellion de 1849, qui devait indemniser des personnes dont les propriétés avaient été détruites durant la rébellion de 1837 dans le Haut- et le Bas-Canada.

Avec l’appui du gouvernement, le Gouverneur général Lord Elgin déménagea la capitale à Toronto. Deux ans plus tard, cependant, l’assemblée législative réagissait aux pressions sociales en adoptant par vote un système d’« alternance », par lequel les fonctions de la capitale seraient partagées entre Québec et Toronto. Cette solution ne satisfaisait personne, surtout pas les fonctionnaires qui devaient tout le temps faire leurs bagages et emballer le contenu de leurs bureaux, et elle coûtait au gouvernement une fortune en temps perdu, en dossiers détruits et en installations faisant double emploi. Le débat se poursuivait. 

Toutes les localités bien implantées au Canada – Québec, Montréal, Kingston et Toronto – posèrent leur candidature, imitées par « Bytown », ancien nom d’Ottawa jusqu’en 1855. Sous plusieurs aspects, cette petite ville ne semblait avoir guère de chances d’être choisie. En effet, elle n’existait que depuis quelques décennies. À ses débuts, en 1826, elle n’était qu’un campement à proximité du chantier4 relatif au canal Rideau. Le colonel John By, des Royal Engineers, avait été envoyé en amont de la rivière Outaouais pour relier la région au lac Ontario par un canal, afin que l’on puisse déplacer vers l’ouest des troupes et des munitions sans s’exposer au feu des canons américains placés le long du fleuve Saint-Laurent. Le projet attira des milliers d’ouvriers dans la région et bon nombre d’entre eux s’y établirent pour travailler dans le commerce du bois de construction.

Bytown – nommée d’après le colonel By – finit par devenir une petite ville industrielle agitée, aux rues bordées de tavernes et de chantiers, aux rivières encombrées de billes et de scieries. C’était la plus jeune, la plus petite et la plus isolée des candidates, et la moins impressionnante sur le plan du confort urbain. Elle présentait cependant un avantage géographique parce qu’elle était située sur un superbe site et occupant une position neutre à la frontière du Canada-Est et du Canada-Ouest. Le Gouverneur général organisa une visite en 1849 pour inspecter l’endroit, mais, la veille de son arrivée, une émeute éclata, de sorte que Lord Elgin annula brusquement la visite et Bytown sembla perdre toute chance d’être considérée. Avec le temps, toutefois, elle devint Ottawa, et les autorités furent forcées de la regarder d’un autre oeil.

Décision soumise à la Reine.
Impasse parlementaire et recours à une instance supérieure

Pendant que les fonctions gouvernementales s’exerçaient tour à tour à Québec (de 1851 à 1855) et à Toronto (de 1855 à 1859), les parlementaires discutaient avec véhémence du choix d’une ville pour la capitale. De 1849 à 1857, les législateurs votèrent 48 fois sur des sites possibles, mais sans pouvoir prendre de décision finale. Sur cette question, les avis au Parlement divergeaient selon les villes, les régions et les sections (Canada-Est par opposition à Canada-Ouest), et chaque représentant élu faisait valoir la ville la plus proche de sa circonscription, d’où l’impasse. Une session particulièrement agitée se déroula en 1856, alors que 15 votes eurent lieu sur le sujet, mais sans produire de solution satisfaisante. Les divergences étaient si prononcées qu’en mars 1857, le ministère Macdonald-Cartier tenta de dénouer l’impasse en consultant la Reine.

Un compromis

Après cette décision, le Gouverneur général demanda à cinq villes – Ottawa, Toronto, Kingston, Montréal et Québec – de produire des arguments à l’appui de leur candidature. Il transmit ceux-ci à l’Office des colonies, en même temps qu’une note privée de sa main : « Ottawa est le seul endroit qui serait acceptable pour la majorité des gens du Haut- et du Bas-Canada, à titre de juste compromis. » Kingston ne fut plus jamais une candidate sérieuse après avoir perdu le Parlement en 1844. Montréal avait été disqualifiée en raison des violences de 1849. Toronto et Québec – rivales traditionnelles pour le rôle de capitale – étaient enfermées dans une hostilité mutuelle.

Dans un tel contexte, les vertus d’Ottawa commencèrent à prendre le pas sur son isolement et son manque de développement. Comme ses partisans furent prompts à le signaler, Ottawa occupait sur un beau site naturel, juste à la limite entre le Haut- et le Bas-Canada. Grâce au Gouverneur général Lord Dalhousie (1820-1828), le gouvernement y possédait de vastes terres publiques. (En 1823, il avait acheté, au nom de l’Angleterre, une série de terrains riverains pittoresques bordant le côté sud de la rivière Outaouais, des chutes Chaudière jusqu’à l’embouchure de la rivière Rideau. À mi-chemin, sur une falaise impressionnante, les édifices du Parlement allaient être construits dans les années 1860.) La ville comptait aussi une population mixte francophone et anglophone, dont la proximité, selon M. Head, favoriserait de meilleures relations entre les deux collectivités. Elle se trouvait à une distance sûre de la frontière américaine, ce qui est fort utile en matière de défense. Elle était accessible à la fois par eau et par chemin de fer et occupait un emplacement relativement central, même si le pays prenait de l’expansion vers l’ouest. Quant à son manque de commodités, M. Head estimait que, si la ville était nommée capitale, le peuplement et le développement s’ensuivraient naturellement. « Dans l’ensemble », concluait-il, « je crois que le lieu qui soulèverait le moins d’objections est la ville d’Ottawa. C’est essentiellement une affaire de compromis. »

Mythes et malentendus

Le choix d’Ottawa comme capitale n’était nullement prévisible. Pendant les années 1850, Ottawa était une petite ville quelconque vivant du bois de construction et située dans un lieu retiré. Plusieurs mythes entourent le choix de la capitale. L’un des plus répandu est que la Reine Victoria, invitée à trancher, aurait fermé les yeux et piqué une épingle au hasard sur la carte ; un autre prétend que Lady Head, la femme du Gouverneur général, aurait passé un après-midi d’été à esquisser ce qui est devenu le parc Major’s Hill, puis envoyé son dessin à la Reine. La vérité est plus compliquée : la bataille fut longue et ardue et le choix ne devait rien au hasard. Ottawa a été choisie avec soin, consciemment et pour de bonnes raisons.

Par la suite

Ottawa devint ainsi la capitale d’un très petit pays, essentiellement le sud de l’actuel territoire de l’Ontario et du Québec, mais la situation allait changer rapidement après 1857. Le concept d’une Confédération – le passage à un État fédéral – était déjà dans les esprits quand la Reine choisit la capitale de la Province du Canada. Dix ans plus tard, il s’était concrétisé, et le Canada s’empressa de prendre de l’expansion vers l’ouest, d’abord en 1870 par l’achat de la Terre de Rupert auprès de la Compagnie de la Baie d’Hudson, pour former la province du Manitoba. (L’Alberta et la Saskatchewan ne devraient apparaître que beaucoup plus tard, en 1905, et le Territoire du Yukon en 1898 ; entre-temps, ils demeurèrent au sein du grand Territoire du Nord-Ouest canadien). La Colombie-Britannique se joignit à l’union en 1871, contre l’aménagement d’une voie de chemin de fer transcontinentale (achevée en 1885), et l’Île-du-Prince-Édouard, en 1873. Mais l’histoire ne s’arrête pas là, car, en 1949, une dernière province, Terre-Neuve, fit son entrée, et, en 1999, fut créé un troisième territoire, le Nunavut, à l’intention des Inuits.

À travers 150 ans de croissance et de nombreux changements socio-politiques, Ottawa demeura au centre à titre de capitale du Canada.

Le lieutenant-colonel John By

Le lieutenant-colonel John By des Royal Engineers dirigea le projet du canal Rideau de 1826 à 1832. En sept ans à peine, il réussit à relier la rivière Outaouais au lac Ontario par une voie navigable, créant ainsi un autre passage vers l’ouest. Il releva avec génie un défi presque impossible : creuser un passage à travers des centaines de kilomètres de roc et de marais ; grâce aux solutions d’ingénierie qu’il a conçues, le canal Rideau est maintenant considéré comme une des merveilles techniques du 19e siècle. Malgré cet exploit, à son retour en Angleterre en 1832, John By fut traité en bouc émissaire par un gouvernement aux prises avec une gêne financière et cité devant un tribunal d’enquête pour dépassement des coûts. Il mourut peu après, désillusionné, mais en laissant une ville en pleine expansion.

Les langues officielles en chiffres

Du point des langues maternelles, la ville est à 51 % anglophone, francophone à 32 % et 17 % allophone. Voyons comment le bilinguisme est représenté dans le pays, vu que la capitale ne fait que refléter l’état linguistique dans le pays.

Les Statistiques

Selon les résultats du Recensement de 2001, les deux langues officielles, le français et l’anglais, sont les langues les plus fréquemment parlées par la grande majorité de la population canadienne ; 86 p. cent parle l’anglais et 31 p. cent le français, et neuf personnes sur dix parlent l’anglais ou le français à la maison. En 2001, sur 29,6 millions de Canadiens, on comptait 17,5 millions de citoyens dont la langue maternelle était l’anglais (59,3 p. cent) et 6,7 millions dont la langue maternelle était le français (22,7 p. cent).

Bien que les francophones soient présents dans toutes les provinces du Canada, ils sont inégalement répartis. À l’extérieur du Québec, le nombre de personnes dont le français est la langue maternelle a atteint 980 270, à comparer à 976 415 en 1991, ce qui constitue une croissance de 3,855 individus. En fait, en 2001, les francophones représentaient 4,4 p. cent de la population, ce qui constitue une diminution depuis 1991 quand ils représentaient 4,8 p. cent. Les francophones du Canada sont concentrés principalement dans trois provinces limitrophes : le Québec, le Nouveau-Brunswick et l’Ontario. En effet, les francophones de ces trois provinces, soit 6,5 millions de locuteurs, représentent 96,6 p. cent de tous les francophones du Canada. Cela signifie que le Québec, à lui seul, compte pour 85,8 p. cent des francophones ; l’Ontario, 7,3 p. cent ; et le Nouveau-Brunswick, 3,5 p. cent.

(à suivre)



1 Une personne avec laquelle on a beaucoup d’affinités sentimentales. Rencontrer, chercher l’âme sœur, la personne qu’on croit pouvoir aimer.

2 1841 – La capitale de la Province Unie du Canada est établie à Kingston.

1844 – Elle déménage à Montréal.

1849 – Une foule met le feu aux édifices du Parlement à Montréal. La capitale déménage à Toronto.

1851 – On conçoit un plan pour que la capitale soit tour à tour à Toronto et à Québec, en commençant par cette dernière.

1856-1859 – La capitale déménage à Toronto.

1856 – L’assemblée législative choisit Québec comme capitale permanente, mais le conseil législatif refuse d’accorder le financement nécessaire. L’assemblée législative soumet la question à la Reine.

1857 – La Reine choisit Ottawa comme capitale.

1858 – Le gouvernement de Macdonald et de Cartier, défait par une motion de censure, démissionne, puis revient au pouvoir après quelques jours.

1859 – Le gouvernement survit de justesse à une deuxième motion de censure.

1860 – Une troisième motion contre le choix de la Reine est facilement rejetée par l’assemblée législative.

1860-1865 – Le Parlement se réunit temporairement à Québec pendant la construction des édifices gouvernementaux à Ottawa.

1864 – À la conférence de Charlottetown, Ottawa est de nouveau choisie comme capitale de la nouvelle fédération.

1865-1866 – Le gouvernement déménage à Ottawa et la première et la dernière sessions parlementaires de la Province du Canada ont lieu dans les nouveaux édifices du Parlement.

1867 – La Confédération regroupe la Province du Canada dans une union fédérale avec la Nouvelle-Écosse et le Nouveau-Brunswick, et Ottawa est nommée capitale du nouveau pays. La Confédération rend pour la première fois le Canada gouvernable, en créant – au lieu de plusieurs assemblées législatives provinciales divisées et contrôlées à partir de la Grande-Bretagne – un seul siège canadien pour la prise de décisions

3 (mot ital., de imbrogliare « embrouiller »). Situation, affaire extrêmement compliquée, confuse. Dans une pièce de théâtre, intrigue à la trame très complexe.

4 Au Canada, exploitation forestière, habitation pour les bûcherons dans la forêt.

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