Je vous salue, ma France
La France c’est…
La vie publique
QUIZ
Toutes les réponses sont données dans les pages suivantes.
Cochez vrai ou faux
|
vrai |
faux |
1. La France a 32 millions d’habitants. |
|
|
Des hommes et des femmes
En 2008, il y a 63 millions d’habitants en France. Un peu plus de femmes que d’hommes : presque 32 millions de femmes pour 30 millions d’hommes.
moins de 20 ans |
20 ans à 59 ans |
60 ans et plus |
75 ans et plus |
24, 9 % |
53, 6 % |
21, 6 % |
8, 5 % |
Ils ont des droits et des devoirs
Tous les Français ont des droits et des responsabilités qui se fondent sur les lois et les valeurs communes. En voici quelques-unes :
Droits
- La sécurité (protection sociale)
- Le droit de vote
- Le choix de la profession
- Le choix scolaire
- Le choix religieux
- Le droit de grève
- La liberté syndicale
- La liberté de penser
- La liberté d’expression
- Des garanties juridiques.
Devoirs
- Respecter les lois
- Respecter les droits et libertés des autres
- Respecter et protéger le patrimoine et l’environnement
- Lutter contre le racisme, la discrimination et la xénophobie
- Partager l’autorité parentale.
La France est une république démocratique
Les Français votent plus à droite qu’à gauche.
Depuis 1958, il y a eu 5 présidents de droite (36 ans au total) : Charles de Gaulle, Georges Pompidou, Valéry Giscard d’Estaing, Jacques Chirac, et depuis 2007, Nicolas Sarkozy.
Il y a eu 1 président de gauche : François Mitterrand qui est resté 14 ans au pouvoir.
Les femmes ont le droit de voter depuis 1944.
Ils travaillent
Femmes |
Hommes |
Ensemble |
11 707 000 |
13 497 000 |
25 174 000 |
Ils gagnent un salaire
Le salaire minimal légal brut (avant déduction des cotisations) est de 8,71 euros. La durée légale du travail étant de 35 heures par semaine, le salaire minimal brut mensuel est de 1 321,02 euros environ. Le salaire moyen net des Français (après déduction des cotisations) est de 1 400 euros. Dans les emplois du domaine privé, à travail égal, les femmes gagnent, encore aujourd’hui, un peu moins que les hommes.
La France compte un peu plus de 2 millions de chômeurs, autant d’hommes que de femmes.
Des immigrés
Aujourd’hui, il y a près de 5 millions d’immigrés. Les immigrés qui n’ont pas la nationalité française n’ont pas le droit de voter. Seuls les citoyens d’un État membre de l’Union européenne peuvent voter, mais uniquement aux élections municipales.
Beaucoup de Français s’expatrient pour aller vivre et travailler à l’étranger. Ils sont aujourd’hui 2, 2 millions à avoir fait ce choix.
Des organismes publics ou privés
Il existe un grand nombre d’organismes publics (financés par l’État) ou privés, pour tout ce qui concerne la vie quotidienne. Un service public peut :
- être rendu par des entreprises privées : c'est le cas de la distribution de l'eau, ou celle des soins médicaux, voire de l'enseignement (écoles privées sous contrat, subventionnées par l'État) ou les sapeurs-pompiers ;
- une entreprise publique peut avoir des activités marchandes, y compris dans le secteur concurrentiel, comme la SNCF pour le transport des personnes en TGV ou La Poste pour les envois dont le poids est supérieur à 50g ;
- le service public n'est pas nécessairement national : il peut être organisé sur le plan régional ou local, c'est le cas, par exemple, de la distribution de l'eau, du ramassage des ordures ménagères… Ces services sont organisés par la collectivité ou par des organismes publics, ou par des entreprises privées.
Un drapeau, un hymne, une devise, des symboles
1. Le drapeau français
Emblème national de la Ve République, le drapeau tricolore est né de la réunion, sous la Révolution française, des couleurs du roi (blanc) et de la ville de Paris (bleu et rouge). Aujourd'hui, le drapeau tricolore flotte sur tous les bâtiments publics ; il est déployé dans la plupart des cérémonies officielles.
Histoire
Aux premiers jours de la Révolution française, les trois couleurs sont d'abord réunies sous la forme d'une cocarde qu’on portait sur la coiffure. Le 17 juillet 1789, Louis XVI se rend à Paris pour reconnaître la nouvelle Garde Nationale. Pour les révolutionnaires, la cocarde tricolore devient l’insigne du patriotisme et les trois couleurs s’étalent bientôt sur les étendards des armées de la République.
La loi du 27 pluviôse an II (15 février 1794) fait du drapeau tricolore le drapeau national, en précisant, sur les recommandations du peintre David, que le bleu devait être attaché à la hampe. Le drapeau blanc est remis à l'honneur sous la Restauration, mais c’est le roi des Français, Louis-Philippe qui reprend le drapeau tricolore et le fait surmonter du coq gaulois.
Lors de la Révolution de 1848, si le drapeau tricolore est adopté par le gouvernement provisoire, c'est le drapeau rouge qui est brandi par le peuple sur les barricades en signe de révolte. Sous la IIIe République, un consensus s'établit progressivement autour des trois couleurs. À partir de 1880, la remise des drapeaux aux armées lors de la fête du 14 juillet est un grand moment d'exaltation du sentiment patriotique. Les royalistes ont fini par se rallier au drapeau tricolore pendant la Première Guerre mondiale.
Les constitutions de 1946 et de 1958 ont fait du drapeau tricolore l'emblème national de la République.
Aujourd'hui, le drapeau français est visible sur les bâtiments publics. Il est déployé lors des commémorations nationales et les honneurs lui sont rendus selon un cérémonial très précis. Lorsque le président de la République s'exprime publiquement, le drapeau français est souvent placé derrière lui.
2. La Marseillaise
La Marseillaise a été composée par un officier Rouget de Lisle. Une fois la guerre déclarée, aussitôt, dans toute la France, les volontaires s’engagent pour combattre l’ennemi. Le 24 avril, à Strasbourg, le maire Frédéric de Dietrich, au cours d'un dîner en l'honneur des officiers de la garnison de Strasbourg, demande à un jeune capitaine violoniste et poète, Rouget de Lisle (1760-1836), d’écrire un chant patriotique destiné à encourager les troupes montant au front. Rouget de Lisle se met aussitôt au travail. Dans la nuit du 24 au 25 avril, il compose la musique et écrit les paroles. Son bataillon se nommant « Les enfants de la patrie », les premiers mots lui viennent naturellement : « Allons, enfants de la patrie ». Le lendemain, il joue sa composition au clavecin chez le maire de Strasbourg, devant une petite assemblée de dix personnes. Selon certaines sources, il l'aurait chantée lui-même, accompagné au piano par sa femme, car il était fort bon musicien. On invente le titre : « Chant de guerre pour l’armée du Rhin », en honneur du maréchal Luckner, commandant de l’armée du Rhin. Le 29 avril, la création de Rouget de Lisle est jouée pour la première fois en public, par la Garde nationale, sur la place d’armes de Strasbourg. Elle est ensuite imprimée et diffusée dans toute la France sans que soit mentionné le nom de son auteur.
Le 28 septembre 1792, la Convention1 décrète qu’elle sera chantée dans toute la République pour célébrer les triomphes de la liberté. Enfin, le 14 juillet 1795, le chant devient hymne national.
Allons enfants de la Patrie,
Le jour de gloire est arrivé !
Contre nous de la tyrannie,
L’étendard sanglant est levé, (bis)
Entendez-vous dans les campagnes
Mugir ces féroces soldats ?
Ils viennent jusque dans vos bras
Egorger vos fils et vos compagnes !
Refrain :
Aux armes, citoyens,
Formez vos bataillons,
Marchons, marchons !
Qu’un sang impur
Abreuve nos sillons !
Amour sacré de la Patrie,
Conduis, soutiens nos bras vengeurs
Liberté, Liberté chérie,
Combats avec tes défenseurs ! (bis)
Sous nos drapeaux que la victoire
Accoure à tes mâles accents,
Que tes ennemis expirants
Voient ton triomphe et notre gloire !
Refrain
Nous entrerons dans la carrière
Quand nos aînés n’y seront plus,
Nous y trouverons leur poussière
Et la trace de leurs vertus (bis)
Bien moins jaloux de leur survivre
Que de partager leur cercueil,
Nous aurons le sublime orgueil
De les venger ou de les suivre.
3. La devise
« Liberté, Egalité, Fraternité » est la devise de la République française, issue de la Révolution française en 1789.
Les notions de liberté, d'égalité et de fraternité sont plus largement répandues au siècle des Lumières. Héritage du siècle des Lumières, la devise : « Liberté, Egalité, Fraternité » est invoquée pour la première fois lors de la Révolution française. La Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1793 définit ainsi ces trois termes :
Liberté : « La liberté est le pouvoir qui appartient à l’homme de faire tout ce qui ne nuit pas aux droits d’autrui ».
Egalité : « Tous les hommes sont égaux par nature et devant la loi »
Fraternité : pendant la Révolution, « la fraternité avait pleine vocation à embrasser tous ceux qui, français ou étrangers, luttaient pour l’avènement ou le maintien de la liberté et de l’égalité ».
Dans la Constitution de 1848, la devise : « Liberté, Egalité, Fraternité » est définie comme un principe de la République. Elle figure dans les Constitutions de 1946 et 1958 et fait aujourd'hui partie intégrante du patrimoine français national. On la trouve sur des objets de grande diffusion comme les pièces de monnaie ou les timbres.
Liberté
La France est le pays des libertés individuelles et collectives :
- Liberté du choix de vie, de la résidence et de la circulation
- Liberté d’opinion et de religion (ou d’absence de religion)
- Liberté de réunion, de parti politique, de syndicat et d’association
Egalité
La France est le pays de l’égalité :
- Egalité des individus à la santé, à l’éducation et à l’emploi
- Egalité entre hommes et femmes
- Egalité de l’autorité parentale
- Egalité entre les enfants nés dans le mariage ou hors mariage
Fraternité
La France est le pays de la fraternité et de la solidarité :
- Chacun contribue aux ressources de l’Etat en payant des impôts
- Chacun contribue à la protection sociale (maladies, vieillesse, retraite, familles) en payant des cotisations
4. Des symboles
Ce sont surtout les sportifs qui utilisent le coq gaulois pour représenter la France lors de compétitons à l’étranger. Le coq apparaît dès l'Antiquité sur des monnaies gauloises. Il devient symbole de la Gaule et des Gaulois à la suite d'un jeu de mots, le terme latin gallus signifiant à la fois coq et gaulois. Disparu au haut Moyen Âge, on le retrouve en Allemagne dès le XIVe siècle pour évoquer la France. La Révolution française en a fait un plus large usage. On le trouve notamment représenté sur des assiettes et sur le sceau du Directoire.2 Par une ordonnance du 30 juillet 1830, le coq gaulois doit figurer sur les boutons d'habit et doit surmonter les drapeaux de la garde nationale. Il devient un symbole quasi officiel sous la IIIe République : la grille du parc du Palais de l'Elysée construite à la fin du XIXe siècle est ornée d'un coq et la pièce d'or frappée en 1899 également. Si la République française lui préfère aujourd'hui le symbole de la Marianne, il figure toutefois sur le sceau de l'État, qui est celui de la Seconde République : la Liberté assise tient un gouvernail sur lequel est représenté le coq. Il est surtout utilisé à l'étranger pour évoquer la France.
5. Marianne
Marianne, coiffée du bonnet révolutionnaire (le bonnet phrygien3) incarne elle aussi la France. Le prénom de Marianne représente le peuple français. On trouve son buste dans toutes les mairies, et elle figure sur les timbres-postes et les euros.
Marianne est la figure allégorique de la République française. Le prénom Marianne provient de la contraction de Marie et Anne, deux prénoms très répandus au XVIIIe siècle parmi la population catholique féminine de France, et portés par plusieurs reines, dont Marie de Médicis, Anne d'Autriche, Marie-Antoinette. Le prénom de Marianne était, à la fin du XVIIIe siècle, très répandu dans les milieux populaires et porté par les filles de la campagne qui servaient comme bonnes dans les maisons bourgeoises.
Son utilisation comme symbole de la République a été attribuée à une chanson révolutionnaire en occitan, La Garisou de Marianno (en français, La Guérison de Marianne), composée par le cordonnier-poète Guillaume Lavabre de Puylaurens. La chanson, racontant les avatars4 du nouveau régime, a été vraisemblablement écrite en octobre 1792, une dizaine de jours seulement après la fondation de la République5. Il s’agit de la première occurrence du prénom Marianne en tant que symbole de la République. Marianne y représente la revanche des servantes contre les nobles, des gens d’en bas contre ceux d’en haut.
Bien que cette chanson date de 1792, l'association de la chanson au symbole de la République n'a été faite qu'en 1976. Quoi qu'il en soit, le village de Puylaurens revendique désormais le titre de « berceau occitan de la Marianne républicaine ».
Les révolutionnaires ont mis en avant la symbolique de la « mère patrie », qui protège les enfants de la République. L'utilisation de ce prénom comme symbole serait donc né d'un consensus entre les partisans et les adversaires de la République, puis rapidement accepté par tout le peuple français.
Les symboles de Marianne |
|
Représentation |
Symbole |
Le bonnet phrygien |
Le peuple de Paris |
La couronne |
Le pouvoir |
Le sein nu |
La nourrice et l'émancipation |
La cuirasse |
L'invincibilité |
Le lion |
Le courage et la force du peuple |
L'étoile |
La lumière |
Le triangle |
L'égalité |
Les chaînes brisées |
La liberté |
Les mains croisées |
La fraternité |
Les faisceaux |
L'autorité de l'État |
La balance |
La justice |
La ruche |
Le travail |
Les tables de la loi |
La loi |
Les bustes de la République
La Marianne peut être sculptée en pied ou en buste. Elle commence à apparaître dans les mairies après 1877, en remplaçant les bustes de Napoléon III.
Sous la Troisième République, les statues et surtout les bustes de Marianne se multiplient. Plusieurs types de représentation se développent, selon que l'on privilégie le caractère révolutionnaire ou le caractère « sage » de la Marianne. Bien que la Constitution de 1958 ait privilégié le drapeau tricolore comme emblème national, Marianne incarne aussi la République française.
Aujourd'hui, Marianne a pu prendre le visage d'actrices célèbres : Brigitte Bardot (1968), Mireille Mathieu (1978) ; Catherine Deneuve (1985) ; Laetitia Casta (2000)
6. La monnaie
L’euro a été mis en circulation le 1er janvier 2002. C’est la monnaie commune dans les États-membres de l’Union européenne (la zone euro).
Les fêtes françaises
Les fêtes civiles
1er janvier : jour de l’an (Nouvel An).
1er mai : Fête du Travail.
Elle commémore la journée de travail de 8 heures ; il y a ce jour-là de nombreuses manifestations syndicales et politiques. Le 1er mai, on s’offre un muguet.
8 mai : Fête de la Victoire.
Elle commémore la capitulation allemande et la fin de la Seconde Guerre mondiale en Europe en 1945.
14 juillet : Fête nationale.
Elle commémore la Fête de la Fédération du 14 juillet 1790, elle-même anniversaire de la prise de la Bastille en 1789.
11 novembre : Armistice de la Première Guerre mondiale (11 novembre1918). On commémore la signature de la paix.
Les fêtes religieuses
Date variable : Lundi de Pâques. Les cloches de Pâques apportent des œufs en chocolat aux enfants.
Date variable : Jeudi de l’Ascension (39 jours après Pâques).
Date variable : Lundi de Pentecôte (50 jours après Pâques).
15 août : Assomption. C’est une fête catholique qui célèbre la montée de la Vierge Marie aux cieux.
1er novembre : La Toussaint (fête de tous les saints).
25 décembre : Noël (Naissance de Jésus-Christ)
Les fêtes civiles (non fériées)
2 février : la Chandeleur. On mange des crêpes.
14 février : le jour de la Saint-Valentin. C’est la fête des amoureux.
Premier dimanche de mars : la fête des Grands-mères.
1er avril : la fête des farces et des canulars. On accroche des poissons de papier dans le dos des gens.
47 jours avant Pâques : Mardi gras. On se déguise, c’est le carnaval.
Dernier mardi du mois de mai : la fête des Voisins (appelée Immeubles en fête).
Dernier dimanche de mai ; la fête des Mères.
Troisième dimanche de juin : la fête des Pères.
21 juin : la fête de la Musique.
24 juin : la fête de la Saint-Jean.
25 novembre : jour des Catherinettes. On fête les jeunes filles de 25 ans qui ne sont pas encore mariées. La tradition veut qu’elles portent un chapeau extravagant.
Les fêtes religieuses (non fériées)
6 janvier : l’Epiphanie. On mange la galette des Rois.
46 jours avant Pâques : le mercredi des Cendres.
7 jours avant Pâques : le dimanche des Rameaux.
2 novembre : la fête des Morts, également appelée « jour des Défunts ».
Les jours de la semaine
L’origine des noms des jours (l’étymologie) de la semaine vient du latin.
Lundi : le jour de la lune
Mardi : le jour de Mars
Mercredi : le jour de Mercure
Jeudi : le jour de Jupiter
Vendredi : Le jour de Vénus
Samedi : Le jour de Saturne
Dimanche : Le jour du soleil
Les médias
1. La presse
Pour tout le monde, pour tous les âges, pour tous les goûts, il existe une multitude de titres, en vente dans les kiosques, chez les marchands de journaux ou sur Internet, avec ou sans abonnement et à tous les prix.
Tous les jours : les quotidiens
Chaque semaine : les hebdomadaires
Chaque mois : les mensuels
Tous les 29 février : La Bougie du sapeur, journal humoristique.
La presse généraliste
Quelques grands quotidiens nationaux : Le Monde, Libération, Le Parisien, L’Humanité, Le Figaro, La Croix, Metro, 20 minutes.
Quelques grands quotidiens régionaux : Ouest France, Midi Libre, La Provence, Le Progrès.
Quelques hebdomadaires : Courrier international, Le Canard enchaîné.
2. La télévision publique et privée
Les chaînes publiques sont financées par une redevance (un impôt) que payent les téléspectateurs : France 2 ; France 3 ; France 4 ; France 5 ; France Ô.
Les chaînes privées sont financées par les revenus de la publicité commerciale et par les abonnements des téléspectateurs, il est impossible de les citer toutes (TF1, Canal+ ; M6 ; TV5 ; …). Elles sont nombreuses et traitent de tous les sujets, pour tous les publics et tous les centres d’intérêt (actualités, sport, cinéma, musique, culture, jeunesse, divertissement en tous genres, etc.).
3. La radio, publique et privée
Vous avez le choix entre les stations de radio publiques (France Inter, France Info, France Culture, France Musique, France Bleu, …) et les centaines de stations privées.
SOURCES :
- Réussir le Dilf. A1.1
- http://elysee.fr/elysee/elysee.fr/francais_archives/les_symboles_de_la_republique/le_drapeau_francais/
- La Langue française
- http://elysee.fr/elysee/elysee.fr/francais_archives/les_symboles_de_la_republique/marianne/
(La publication est préparée par Alla CHEÏNINA.)
1 La Convention – Assemblée constituante élue le 2 septembre 1792 après la suspension des pouvoirs du roi à la suite du 10 août. Elle réunit le pouvoir législatif et exécutif. Elle reste en place jusqu’à l’établissement du Directoire le 26 avril 1795.
2 1795. Dans la Constitution de l’An III, Conseil des Cinq membres, chargé du pouvoir exécutif (1795-1799). Le régime politique en France durant cette période.
3 Symbole de liberté, le bonnet phrygien était porté par les esclaves affranchis en Grèce et à Rome. Un bonnet de ce type coiffait aussi les marins et les galériens de la Méditerranée et aurait été repris par les révolutionnaires venus du Midi. Dès les débuts de la Révolution, le bonnet devient un emblème révolutionnaire. De couleur rouge après 1791, le bonnet est le symbole de la Liberté retrouvée et du civisme, par opposition au bonnet phrygien des esclaves de l’Antiquité. Il devient le bonnet des sans-culottes en 1792. Il est décrété « emblème du civisme et de la liberté » par la Convention en 1793. Le bonnet s’impose sur les documents officiels, les timbres, les monnaies au sommet des maisons.
4 Fig. Métamorphose, transformation
5 République – Proclamée le 22 septembre 1792, la 1ère République est le régime de la France jusqu’à la proclamation de l’Empire en 1804.